ASSE : Bleus, avenir, médias ... Les dernières vérités de Ruffier
En marge du Trophée Tournaire, qui est venu le nommer comme le meilleur joueur de la saison à l’ASSE, Stéphane Ruffier a tenu à apporter quelques précisions sur plusieurs sujets de son actualité.
En marge du Trophée Tournaire, qui est venu le nommer comme le meilleur joueur de la saison à l’ASSE, Stéphane Ruffier a tenu à apporter quelques précisions sur plusieurs sujets de son actualité.
Stéphane Ruffier fait partie de ces gens qui ont compris qu’il fallait ne pas parler très souvent pour gagner des probabilités d’être écouté. Mardi soir, c’est exactement ce qu’il a fait chez nos confrères de L’Équipe en marge du Trophée Tournaire, dont il a été récompensé justement, en mettant les choses au clair sur plusieurs points qui lui tiennent à coeur.
Ruffier ne boude pas du tout les Bleus
Pascal Dupraz a dit que je boudais. Mais non, je ne boude pas. C’est la presse qui a dit ça. Mais ni moi, ni le sélectionneur n’avons dit que je ne voulais pas y aller. Qu’un journaliste vienne me voir et me dise que j’ai dit ça à tel moment. Je suis très rare dans les médias et si je l’ai dit, il va falloir m’expliquer quand. J’ai parlé avec Didier Deschamps mais personne ne sait ce qu’on s’est dit. Vous ne savez rien et vous ne saurez jamais rien. Didier Deschamps n’a pas pour habitude de dire ce qu’il dit à ses joueurs. Je suis pareil. Je n’ai pas pour habitude de répéter ce dont je peux discuter avec mes entraîneurs. Donc je n’en parlerai pas.
Finir sa carrière à l’ASSE, c’est une possibilité
Je peux finir ici comme je peux partir avant la fin de ma carrière. Ça, on ne peut pas savoir. Dans le football, d’année en année, il y a des choses qui peuvent arriver et aller très vite. On peut avoir une belle offre et devoir partir parce que c’est le football qui veut ça. Mais aujourd’hui, je suis à Saint-Étienne et j’ai une saison à finir de la plus belle façon possible. Et ne commencez pas à rapporter que je vais signer dans un nouveau club ! Je vous le dis tout de suite : il n’y a rien !
Raconter sa vie, non merci
Je suis toujours parti du principe que pour réussir, on n’avait pas forcément besoin des médias. J’ai peut-être tort. En tout cas, je le pense et je le penserai jusqu’à la fin de ma carrière. Quand le buzz est fait, il est fait. Vous pouvez parler tant que vous voulez, le buzz a fait le tour. Mais moi, il n’y a rien qui me touche.
