ASSE : les Tops et les Flops du mois de novembre

Un mois qui a permis à l’équipe d’assurer sa qualification pour les 16es de finale de la Ligue Europa mais pas de gommer ses lacunes offensives.

TOPS

StÉphane RUFFIER : Le gardien de but des Verts a été le meilleur joueur stéphanois du mois de novembre. Sans lui, combien de points l’ASSE aurait-elle pris ? Le Basque a été décisif à quasiment tous les matches, en particulier contre Mayence, à Angers et face à Marseille. Vraiment au top, il a fêté comme il se devait sa prolongation de contrat (jusqu’en 2021). Probablement la meilleure nouvelle du mois écoulée avec la qualification en Ligue Europa.

LA QUALIFICATION EN LIGUE EUROPA : C’était l’objectif n°1 de cette première partie de saison et l’A.S.S.E. l’a atteint avant même de disputer la dernière journée de la phase de groupes, chez le leader anderlechtois ce jeudi. Sans briller, les Verts ont arraché un point en égalisant en fin de match à Mayence (1-1) puis face aux Belges (1-1), avant de battre deux fois Qabala (1-0, 2-1) et de prendre le point qui assurait leur qualification pour les 16es de finale face à Mayence (0-0), dans la douleur. Une bonne chose de faite. Pour la deuxième année consécutive, l’ASSE verra l’Europe en février. Et plus si affinités.

LoÏc PERRIN : Le capitaine stéphanois a enchaîné les matches en novembre, et les bons. Enorme à Metz (0-0), il a encore tenu la baraque lors des fins de rencontre face à Mayence (0-0) et Marseille (0-0). Exemplaire.

Oussama TANNANE : Le Marocain a soufflé le chaud et le froid en novembre. Buteur et très bon à Qabala (2-1), il s’est fait expulser trois jours plus tard contre Metz (0-0). Mais après avoir tiré sur le poteau contre Mayence (0-0), c’est lui qui a offert la victoire aux Verts à Angers (2-1) sur un exploit personnel. En nets progrès.

LA SOLIDITÉ DÉFENSIVE : L’ASSE n’a perdu qu’un match sur les six disputés en novembre, face à Nice (0-1). Ce qu’elle doit essentiellement à sa défense, qui n’a encaissé que trois buts. Dans le dur, l’équipe s’en est remise à Ruffier, Perrin et à une solidarité sans faille. Sa marque de fabrique de cette première moitié de saison.

FLOPS 

L’ATTAQUE : En six matches, l’ASSE n’a inscrit que quatre buts. Elle n’a pas réussi à trouver le chemin des filets lors de quatre de ces six matches. Une inefficacité chronique, quasi maladive, qui lui a valu de nombreuses critiques, ainsi qu’à Christophe Galtier, taxé de coach “défensif”. Des critiques pas toujours justifiées si l’on se réfère aux résultats, aux absences (Beric, Hamouma) ou aux occasions ratées, lors de la première mi-temps du match contre Nice en particulier.

Nolan ROUX : En l’absence de Robert Beric, l’ancien Brestois a eu du temps de jeu mais il n’en a pas profité pour briller. Contre Nice (0-1), le n°9 a raté deux belles occasions d’ouvrir le score, avant d’être transparent contre Mayence (0-0) et de se blesser à Angers (2-1). Une sale période pour lui.

Alexander SÖDERLUND : Le colosse norvégien n’a pas été plus à la fête que son compère de l’attaque. Incapable de se procurer la moindre occasion lors de ses deux titularisations contre Nice (0-1) et Marseille (0-0), il agace par sa fragilité physique, y compris en interne. Les supporters, eux, se demandent comment il a pu être sacré meilleur buteur du championnat norvégien en 2015 avec Rosenborg. Trois petits buts à son actif depuis qu’il a rejoint le club en janvier dernier, c’est évidemment très insuffisant.

Henri SAIVET : Une passe décisive pour Florentin Pogba à Angers (2-1) et c’est tout : voilà le bilan d’Henri Saivet en novembre. L’ancien Bordelais a pourtant eu du temps de jeu et Christophe Galtier l’a repositionné en pointe haute de son milieu, dans un 4-2-3-1, afin de le libérer des tâches défensives. Un repositionnement qui n’a pas porté ses fruits jusqu’ici, Saivet ayant eu très peu d’influence sur le jeu.

ASSE-OM : Le mois de novembre se terminait par une belle affiche contre l’OM mais elle s’est transformée en purge. Dominée, l’ASSE s’en est bien tirée en prenant un point. Un triste 0-0. Mais en jouant comme elle l’a fait, elle ne pouvait pas espérer mieux.

Laurent Hess, à Saint-Étienne