ASSE – Mercato : prolongation ou départ, Loïc Perrin envoie un message à ses dirigeants !

Le capitaine des Verts brandit même la menace d’un départ !

Entre les dirigeants de l’AS Saint-Etienne et leur capitaine Loïc Perrin, le torchon brûle. Agacé que sa demande de prolongation de contrat ne trouve pas écho, le défenseur de 31 ans, lié aux Verts jusqu’en juin 2018, a haussé le ton sur le site de L’Equipe ce mercredi soir.

S’il déclare avoir « envie » de rester, Loïc Perrin n’estime que les conditions ne sont pas réunies actuellement : « On a vu mes dirigeants en décembre, en janvier et le 9 février. Ils veulent que je reste. Mais il n'y a rien de concret. Et je ne veux pas me retrouver avec un an de contrat en juin (…) Je suis agacé car s'il y a bien quelqu'un sur qui ils peuvent compter et en qui ils peuvent avoir confiance, c'est moi. J'ai prouvé ma fidélité au club. Je n'ai pas envie de leur claquer dans les doigts. Mais à force de discuter, ça n'avance pas. Qu'au moins, on entame une négociation ! Je ne vois pas où ça pourrait bloquer. »

Sa fameuse clause gros salaire pose problème

Désireux d’obtenir deux années supplémentaires et devant rencontrer à nouveau ses dirigeants mardi prochain, Loïc Perrin avoue aussi quelques soucis sur le respect de sa clause stipulant qu’il doit être indexé sur le plus gros salaire de l’ASSE : « Je ne vais pas pleurer sur mon sort. Mais quand il y a des choses de prévues, il faut les respecter. Ça coincera d'ailleurs peut-être là-dessus. L'interprétation de cet accord diffère entre eux et moi. Mais tu n'as pas besoin de sortir d'une école de commerce pour comprendre que si tu touches des primes fixes, il s'agit d'un complément de salaire. »

Vindicatif comme rarement, l’icône Perrin pourrait bien « ouvrir la porte à un départ » comme ce fut le cas en 2010 avec l’épisode monégasque. « Il ne s'agit pas de mon objectif premier, mais je ne vais pas rester comme ça. La fin de saison va vite être là. Je n'attendrai pas les vacances pour que mon cas soit réglé », conclut-il, précisant qu’un départ en Chine ou dans un projet exotique ne l’intéressait pas.

Arnaud Carond