par julien.perez

ASSE - Mercato : Robert Beric, la mauvaise blague faite aux Verts

L’attaquant slovène de l’ASSE Robert Beric, prêté à Anderlecht au mercato estival, joue très peu depuis son arrivée en Belgique.

Une situation problématique.

Le quotidien belge “Nieuwsblad” a publié la semaine dernière une interview de Robert Beric, que le site “Poteaux Carrés” a traduite. L’attaquant slovène y évoque notamment son arrivée à Bruxelles et son faible temps de jeu chez les Mauves. “J’ai failli venir en Belgique dès l’été 2015, explique-t-il. Il a y eu des négociations avec Bruges, mais l’ASSE a fait une offre supérieure. Le Rapid Vienne réclamait 6 M€ et j’ai rejoint Saint-Etienne, un club ambitieux dans un bon championnat. Aujourd’hui, à Anderlecht, René Weiler a quitté le club mais je ne suis pas venu ici spécifiquement pour l’entraîneur. Je suis un joueur de surface et mes qualités sont mieux adaptées à une équipe qui domine. Je ne suis pas le genre d’attaquant qui dribble trois joueurs avant de décocher des frappes de 25 mètres. Dans mes équipes autrichiennes, ils ont même déclaré que j’avais un brevet sur les buts moches. J’étais souvent dans une bonne position pour la mettre au fond.”

Beric ne peut pas se permettre de ne pas jouer

Le souci, pour Beric, c’est que pour mettre la balle au fond des filets, il faut être sur le terrain. Ce qui n’est pas son cas depuis son arrivée en Belgique. Le nouveau coach des Mauves, l’Argentin Nicolas Frutos, a aligné un duo Teodorczyk-Onyekuru mardi dernier en Ligue des champions face au Celtic Glasgow (0-3). Beric est resté sur le banc, comme lors de la 1ère journée de C1 à Munich (0-3). Entretemps, il était entré en jeu à la 90e minute à Courtrai (2-2) en championnat… Dans l’ombre de Lukasz Teodorczyk, le Slovène ne ramasse que des miettes pour l’instant mais si sa situation ne s’améliorait pas, avec Frutos ou plus sûrement avec un troisième coach (Anderlecht cherchant activement un nouveau technicien), le prêt de l’attaquant pourrait être remis en cause cet hiver.

L’ASSE et Anderlecht ont en effet la possibilité de “casser” le prêt du joueur. C’est ce qu’il s’était passé l’an dernier pour Jonathan Bamba, qui avait été prêté six mois en Belgique, à Saint-Trond, avant d’être envoyé à Angers en janvier. A Saint-Étienne, Robert Beric n’entrait pas vraiment dans les plans d’Oscar Garcia. L’ancien joueur du Rapid Vienne, resté sur le banc lors des quatre premières journées de L1, avait préféré partir dans les dernières heures du mercato plutôt que de devoir composer avec la concurrence de Loïs Diony dans le Forez. “Des supporters ont lancé une pétition pour que je reste à Saint-Etienne, explique le n°27 dans “Nieuwsblad”. C’était très sympathique de leur part mais je savais qu’il valait mieux que je parte. Je ne suis pas dans un esprit de revanche. L’ASSE m’a prêté sans option d’achat. Je veux juste jouer.”

Et le grand Robert d’évoquer ses deux saisons stéphanoises et sa blessure, il y a bientôt deux ans, à Gerland : “Je n’ai marqué que 9 buts en deux saisons de Ligue 1. Tout avait bien commencé pour moi, j’avais mis 3 buts, mais j’ai été blessé lors du derby. J’ai su immédiatement que je m’étais fait les croisés car j’avais déjà eu une blessure identique quand j’avais 18 ans. J’ai dû me faire opérer deux fois, la première pour restaurer les ligaments, la seconde pour nettoyer le genou car j’avais repris trop vite. J’ai perdu un an dans ma carrière”. Un an pour ne pas dire deux puisque sa carrière a pris une mauvaise tournure depuis le tacle de Jordan Ferri. A 26 ans, il est grand temps pour Beric de se relancer. A Anderlecht, à Saint-Etienne ou ailleurs.

Laurent Hess, à Saint-Étienne

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Pour résumer

L’attaquant slovène de l’ASSE Robert Beric, prêté à Anderlecht, joue très peu depuis son arrivée en Belgique. Une situation problématique.

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