ASSE : Monnet-Paquet revient sur le privilège que lui accorde les supporters

Un phénomène qui amuse le principal intéressé.

Gêné par les égards que lui octroient les supporters, Kévin Monnet-Paquet a néanmoins beaucoup de fierté à se voir ainsi récompensé par les fans. S’il préfère zapper la chanson un brin moqueuse lancée par la Divette de Montmartre, l’ancien Merlu reconnait que l’autre, entendue à Geoffroy-Guichard, lui fait plaisir.

« Ce n’est pas commun en France, ça me fait plaisir »

« Dans la vie, je suis pépère. Mais, sur le terrain, je me bats pour mon club et je ne triche pas. Mes équipiers savent pouvoir toujours compter sur moi, je suis un joueur d’équipe. Peut-être que les supporters l’ont compris et qu’ils se reconnaissent dans mon style de jeu. Après, ils ont sorti la chanson. Ce n’est pas commun en France, ça me fait plaisir (…) Tu as beau faire abstraction, tu l’entends», glisse l’intéressé dans les colonnes de L’Equipe.

« Si vous me dites que l’on ne va retenir de notre saison que ma chanson … »

KMP se souvient de la naissance de ce chant et de sa transformation : « Au début, quand ça tournait moins bien pour moi et pour l’équipe et qu’ils s’ennuyaient dans les tribunes, les supporters ont sorti cette chanson pour s’amuser. Mon nom rentre bien dedans. Quatre syllabes, c’est parfait. Aujourd’hui, c’est pour saluer les performances et parce qu’ils ont vu que je n’ai jamais lâché. Ce chant est donc devenu positif. Mais si vous me dites que l’on ne va retenir de notre saison que ma chanson et le chant de la victoire que Olé Selnaes a ramené de Rosenborg, ce n’est pas bon. »

« Perrin, c’est lui l’icône »

Seul joueur du vestiaire à avoir droit à ces égards, Monnet-Paquet l’assure : il ne fait pas de jaloux et surtout pas son capitaine Loïc Perrin dont il loue l’importance. « Loïc Perrin n’en a pas besoin. Quand les gens parlent de Saint-Etienne, ils parlent de lui, notre meilleur joueur et l’emblème du club. C’est lui, l’icône. Le fait d’avoir une chanson ne signifie pas que je suis le meilleur ou leur idole », ajoute l’ailier stéphanois, réaliste.

Arnaud Carond