par Alexandre Corboz

ASSE : pourquoi les Verts cherchent désormais des investisseurs étrangers

Bien que Roland Romeyer était dans un premier temps réticent à cette perspective, l’AS Saint-Etienne réfléchit de plus en plus à l’arrivée d’un actionnaire minoritaire étranger.

Si l’AS Saint-Etienne rêvait dans un premier temps de rester avec un actionnariat 100% français, l’idée a fait son chemin d’ouvrir la porte des Verts à des fonds venant de l’étranger. Dans les colonnes du Progrès ce dimanche, Bernard Caïazzo s’est expliqué.

« Le rêve de Roland Romeyer et le mien serait qu’un jour, comme c’est le cas en Allemagne, l’ASSE appartienne en majorité à ses supporters. Mais la loi sur l'actionnariat social n'est pas passée. Nous nous sommes orientés vers la recherche d’investisseurs, minoritaires, en France comme à l’étranger. Sauf à trouver un investisseur français, ce qui n’est pas facile, nous serons obligés de nous tourner vers un étranger car l’ASSE ne peut être handicapée plus longtemps face à des concurrents plus riches », a expliqué le président du Conseil de Surveillance des Verts.

Raison de ce changement de cap ? La concurrence des fonds sino-américains niçois notamment: « L’exemple de Nice démontre que, grâce à ses investisseurs, ce club a pu progresser et payer des salaires à de grands joueurs, que l’ASSE ne peut pas proposer », note Bernard Caïazzo qui voit les Aiglons lui ravir, grâce à cela, son objectif de podium. Même s’il ne faut pas le dire trop fort, il y a aussi l’exemple Lyonnais avec l’arrivée de Memphis Depay, en partie financée par l’arrivée dans le capital d’OL Groupe, à hauteur de 20%, d’un fond d’investissement chinois.

Arnaud Carond

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Bien que Roland Romeyer était d'abord réticent à cette perspective, l’ASSE réfléchit de plus en plus à l’arrivée d’un actionnaire minoritaire étranger.

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