par Alexandre Corboz

ASSE : quand Caïazzo compare la présidente de la LFP… à Hillary Clinton

Pour Bernard Caïazzo, la LFP ne s’est pas « trumpé » en élisant à sa tête une femme comme Nathalie Boy de la Tour.

Bernard Caïazzo a le sens de la formule. Comme il l’avait fait à l’AFP après l’élection de la lyonnaise Nathalie Boy de la Tour, le président du Conseil de Surveillance de l’AS Saint-Etienne s’est exprimé sur France Bleu concernant cette nomination surprise à la tête de la Ligue de Football Professionnel.

« Ce que les Américains n’ont pas fait avec Hillary, on l’a fait avec Nathalie ! »

Pour le dirigeant des Verts, les présidents de club ont fait mieux que les Américains en n’élisant pas un Donald Trump pour représenter l’instance : « Le choix de Nathalie, je le souhaitais depuis le mois de juin mais elle n’était pas disponible pour des raisons familiales. Là, voyant qu’elle faisait consensus et après plusieurs mois de difficultés, elle a fini par accepter. On en est très heureux. Je dirai en plaisantant que ce que les Américains n’ont pas fait avec Hillary, on l’a fait avec Nathalie ! Sincèrement, c’est une bonne nouvelle. »

« Elle travaillait avec l’ASSE et avec Cœur Vert »

Par ailleurs, Bernard Caïazzo a tenu à casser l’image de « Lyonnaise » qui colle à Nathalie Boy de la Tour, également présente au CA d’OL Fondation. « C’est une fille formidable. Elle travaillait avec l’AS Saint-Etienne et avec ASSE Cœur Vert. Cela donne beaucoup de fraîcheur. Cela va amener plus de femmes aux stades, plus de femmes au football et on en a bien besoin. C’est un peu une histoire à la stéphanoise : on a beaucoup de mal pendant le match, on souffre, on souffre et à la fin on finit par gagner ! » Vu comme ça…

Arnaud Carond

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Pour Bernard Caïazzo, la LFP ne s’est pas « trumpé » en élisant à sa tête une femme comme Nathalie Boy de la Tour.

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