Pour un grand nombre, il reste à jamais celui qui n'a pas fauché l'attaquant de Liverpool, David Fairclough, lors d'un match mémorable de Coupe d'Europe à Anfield Road.
On parle ici de Christian Lopez, redoutable défenseur des Verts, et des Bleus, des années 70-80.
Dans des propos accordés au quotidien La Montagne, Christian Lopez est revenu sur les salaires que touchaient les joueurs de l'ASSE au cours des années 70. Epoque ou ils dominaient le football français et tutoyaient les sommets en Europe. Visiblement, l'homme à la pipe, le président Roger Rocher, ne rigolait pas avec l'argent versé. Surtout si ses hommes de donnaient pas le meilleur d'eux-mêmes lorsqu'ils étaient sur la pelouse.
De 90 à 700 000 francs
Extrait de l'entretien, retranscrit par le site de supporters, poteauxcarrés. "Ah ce public de Geoffroy-Guichard, des mineurs qui suaient sang et eau pour se payer leur place ! On en avait les poils qui se dressaient. Nous, les joueurs, on n'avait pas le droit de se planter, sinon le président Roger Rocher nous menaçait : "Je vais afficher vos feuilles de paye à la bourse du travail !" Je touchais 50.000 francs par mois. Après la coupe du monde de 82, j'ai signé à Montpellier pour 90.000 francs. Quand tu penses que quatre ans plus tard, Luis Fernandez signait au Racing pour 700.000 francs !"On n'ose même pas donner les salaires que touchent les joueurs aujourd'hui...
Pour un grand nombre, il reste à jamais celui qui n'a pas fauché l'attaquant de Liverpool, David Fairclough, lors d'un match mémorable de Coupe d'Europe à Anfield Road.
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