ASSE : Robert Herbin remarque un gros défaut chez Perrin

Le perfectionnisme, c'est l'un des secrets de l'immense réussite de Robert Herbin, pilier du grand Saint-Etienne de 1957 à 1983. D'abord comme joueur puis comme entraîneur, le Sphinx a participé sur le terrain ou depuis le banc à la conquête de neuf des dix titres de champion de son club de toujours. Spectateur assidu des matches des Verts depuis sa retraite, il livre chaque semaine dans Le Progrès une chronique pleine de bon sens.

“Dommage qu'il ne transmette pas son exigence personnelle aux autres”

Après la victoire à Dijon (1-0) samedi, il s'est évidemment montré satisfait  du bilan comptable, un peu moins de la manière. Il n'a pas pu s'empêcher de souligner une fois de plus l'apport majuscule de Stéphane Ruffier et Loïc Perrin. Il a cependant émis un regret concernant ce dernier : qu'il n'ait pas un caractère suffisamment extraverti pour transmettre son exigence à ses partenaires.

“C'est une victoire un peu tirée par les cheveux, le penalty dont nous avons bénéficié est douteux.  Les Verts ont un peu de chance depuis le début de saison. Ils donnent le meilleur d'eux-mêmes, manifestent de la bonne volonté, mais la cohésion collective n'est pas encore là. Heureusement que l'on a eu un Stéphane Ruffier efficace dans les buts et un Loïc Perrin qui a su maintenir la direction de sa défense. Ils ont été les deux points forts de l'équipe incontestablement. Ils sont au-dessus. Stéphane montre de belles qualités, on le sent libéré. Loïc donne tout ce qu'il a de meilleur. Il a fait preuve d'une grande lucidité et ne commet jamais de mauvais gestes. Il a rendu une copie quasi parfaite. Il est rassurant et donne confiance à son équipe dans les moments difficiles. Dommage qu'il ne transmette pas son exigence personnelle aux autres.”

R.N.

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