RC Lens - ESTAC (0-0) : les raisons des galères Sang et Or

Décryptage.

Bostock et Bourigeaud toujours en dedans malgré le 4-3-3

Désireux de muscler son entrejeu, Alain Casanova avait modifié son 4-4-2 pour passer à un 4-3-3 avec Djiman Koukou à la récupération. Le système a certes sécurisé le milieu et permis au duo Bourigeaud – Bostock, en difficulté depuis le début d’année 2017, de souffler un peu mais bon… Ce n’est pas pour ça que le Trinidadien s’est montré plus juste dans ses passes.

Le duo Cristian – Fortuné se disloque

En première partie de saison, Cristian Lopez et Kévin Fortuné paraissaient si complémentaires. Que s’est-il passé en 2017 ? On ne peut pas reprocher à l’Espagnol son investissement dans la bagarre et au pressing mais il peine à se créer des occasions sur les derniers matches… Pas franchement aidé par Abdellah Zoubir et donc Kévin Fortuné, lesquels ont souvent eu tendance à vouloir y aller seul. Au final, seul l’ancien joueur de Béziers s’est créé des occasions mais il a buté sur Samassa (63^e) et vu sa tête frôler le poteau (90^e).

Dominateur, inoffensif

On l’a vu : le danger ne vient plus des attaquants au RC Lens… Mais il ne vient plus de nulle part. En effet, il a fallu attendre 14 tirs artésiens pour voir enfin Mamadou Samassa sortir une occasion (63^e). Dominer territorialement en conservant le ballon plus de 60% du temps, c’est bien. Etre efficace et pousser les actions, c’est mieux.

Une défense solide, c’est déjà ça

Défensivement, le Racing a tenu. En même temps, l’ESTAC n’a jamais vraiment existé, ne se créant qu’une situation par Jonathan Tinhan… à la 90^e minute. De ce point de vue-là, le milieu à trois a fonctionné puisque le duo Cvetinovic – Duverne n’a pas eu trop à se soucier de Niane. A droite, Daniel Oparé a enfin été à un niveau intéressant.

Alexandre CORBOZ