RC Lens : le plan de sauvegarde, un aller simple vers le National

Mais cette solution n'est pas sans risque...

Ayant formulé une offre de 2 + 3 millions d'euros pour le rachat de 75% des parts du RC Lens, Grégory Maquet s'est envolé ce lundi soir vers Londres, où l'attendrait le conseiller financier du Baghlan Group, la société fondée par Hafiz Mammadov. Le président de Century21 Benelux espère un dénouement positif mais les intentions de l'actuel actionnaire du club nordiste restent floues. Mammadov a-t-il vraiment envie de vendre ?

Si la réponse du clan azéri devait être négative, le président du RCL Gervais Martel pourrait, comme il l'a expliqué dans nos colonnes, mettre en place une protection judiciaire autour du club. Celle-ci consisterait concrètement en un plan de sauvegarde permettant de geler les remboursements en cours afin de donner un peu plus de temps à l'entreprise pour trouver une porte de sortie.

Le plan de sauvegarde synonyme de rétrogradation

Problème, comme le rapportent nos confrères de France 3 Pays-de-Loire, cette démarche, bien que légale, est automatiquement sanctionnée d'une rétrogradation par la FFF. Le règlement stipule en effet que "lorsqu'un club fait l'objet d’une procédure de sauvegarde ou de redressement judiciaire, il est procédé pour la saison suivante et au minimum, à sa rétrogradation sportive dans la division immédiatement inférieure à celle pour laquelle il aurait été sportivement qualifié".

Pour le RC Lens, c'est toujours mieux qu'un dépôt de bilan mais cela signifierait donc un aller simple vers la National ou, au mieux, un maintien en Ligue 2 au cas où les hommes d'Antoine Kombouaré décrochaient leur billet pour l'élite au terme de la saison. Bref, du côté des supporters, on croise les doigt pour que Mammadov dise oui à l'offre de Maquet.