RC Lens : les 3 démons que les Sang et Or ont vaincus contre Quevilly (2-0)

Un succès face à Quevilly (2-0) qui récompense une équipe enfin audacieuse après la pause.

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Les joueurs se sont enfin lâchés

C'est dans un grand silence qu'a été donné le coup d'envoi de la partie. Une atmosphère qui explique peut-être les erreurs de certains joueurs tels que Karim Hafez, qui faillit offrir un but à Anthony Rogie (12e). Tétanisés durant le premier acte, les Sang et Or ont enfin pris des initiatives en seconde période. On a alors vu des appels en profondeur, des frappes et des passes en première intention, devenues rares ces dernières semaines. Voilà enfin la prise de risque que Sikora appelait de ses vœux avant le match.

L'entrejeu s'est trouvé un patron

Le symbole de ce réveil se nomme Jean-Ricner Bellegarde. Plutôt discret au cours des 45 premières minutes, le milieu axial est revenu sur la pelouse transfiguré après le repos. Plus agressif sur le porteur de balle adverse, désireux de se porter vers l'avant après chaque récupération, Bellegarde a d'abord offert un ballon en or à Filip Markovic, lequel a buté sur Joan Hartock. Mais ce n'était que partie remise pour le joueur de 19 ans, auteur de cette si précieuse ouverture du score sur un tir dévié des vingt mètres.

Lens plus fort que la malchance

C'est un poncif en football mais il se vérifie : la malchance s'ajoute souvent aux difficultés des équipes mal classées. Le RC Lens en a fait l'amère expérience ce lundi soir. D'abord à la 25e minute, la frappe d'Abdellah Zoubir depuis l'extérieur de la surface lobant Hartock avant de retomber sur la transversale. Puis en début de seconde période, lorsque Cristian Lopez, seul au point de penalty, a vu son tir en pivot rebondir sur le poteau (49e). À ce moment-là, on a bien cru que les Sang et Or n'y arriveraient jamais...

Sylvain Opair