RC Lens : Martel et Kombouaré rendent hommage au héros face à Niort

Où s'arrêtera Jérémy Vachoux ? Cantonné au banc de touche durant la première moitié de championnat, le portier du RC Lens n'a dû son apparition dans le onze qu'à la blessure de Joris Delle fin janvier. Depuis, l'ancien Stéphanois aligne les prestations de haut vol, comme ce fut encore le cas hier soir à Niort (victoire 1-0) lors de la 33e journée de L2.

Kombouaré fier du "petit Vachoux"

Au terme de la rencontre, l'entraîneur nordiste Antoine Kombouaré a souligné l'importance de son gardien dans les dernières minutes de la partie.

"On savait que ça allait être un match très compliqué. Face à des équipes qui jouent leur survie, ce sont des rencontres très différentes de celles qui peuvent nous opposer à des équipes comme Auxerre, la semaine dernière. On a vu une équipe de Niort accrocheuse, très présente dans les duels, dans l'engagement. Et ils ont eu beaucoup d'occasions avec quatre barres et les arrêts en fin de match du petit Vachoux. C'est le match auquel on s'attendait. Maintenant, l'important, dans la souffrance, c'est de faire bloc, de tenir et surtout savoir profiter des quelques occasions que l'on a eues. On a réussi à marquer ce petit but qui nous donne la victoire. On est donc forcément très contents de ce résultat mais on sait que cela a été acquis dans la souffrance."

Martel : "Un arrêt qui nous sauve à la 88e"

Vachoux a également eu droit aux félicitations de Gervais Martel, dont les propos sont relayés par le site de La Voix du Nord. Le président Sang et Or appelle par ailleurs ses troupes à poursuivre leur série de victoires pour décrocher une place sur le podium.

« Vachoux réalise un arrêt déterminant qui nous sauve à la 88e, il a fait un très gros match.(...) De la réussite, il en faut. À Laval nous avons laissé filer trois points qui nous tendaient les bras. À Clermont aussi. Quant au jeu, c’est le problème du coach et des joueurs. Je préfère ne pas jouer comme le Brésil et gagner. J’ai dit aux joueurs que nous en sommes à deux, il en reste cinq à gagner. »