RC Lens : supporters, Casanova, avenir… Les franches confessions d’Habib Habibou

Dans un entretien à Foot Mercato, Habib Habibou s’est confié sur ses débuts réussis avec le RC Lens, les supporters Sang et Or et son avenir. Morceaux choisis.

Sur les supporters

« Personnellement, je n’ai jamais connu ça. Que ce soit à domicile ou à l’extérieur, les supporters chantent de la première à la dernière minute. Ils t’accompagnent même dans le bus. Il faut venir à Lens pour voir et comprendre. Je pense qu’il n’y a qu’à Bollaert qu’on ressent ça. C’est énorme. Il faut le voir en vrai pour le comprendre. La pression des supporters ? Il faut les comprendre. Ça fait un moment que le club est en Ligue 2, ils en ont marre aussi. Ils veulent retrouver l’élite. Ils sont juste exigeants. À partir de là, on est des joueurs de foot professionnel, la pression fait partie de notre métier. Je comprends les supporters et j’adhère à leur position. »

Sur sa relation avec Alain Casanova

« Ça se passe bien avec le coach car il a su gérer. Quand je suis arrivé, j’étais en surcharge et un peu blessé. C’était un peu difficile car l’équipe tournait déjà très bien. Il fallait être patient quand je jouais peu afin de retrouver le rythme. Il m’a fait confiance et moi je lui rends du mieux possible sur le terrain. Quand il m’a fait démarrer, il m’a dit : "J’ai besoin de toi. Je sais que tu as faim et que tu as envie de jouer. C’est un beau challenge. Si tu nous aides, tout le monde sera gagnant". On a cette relation de confiance et c’est de ça dont j’avais aussi besoin. »

Sur son avenir

« Mon agent est là pour gérer ça. Pour le moment je suis à Lens où je me sens très bien. Je veux me focaliser sur l’objectif du club. Mon cas personnel est un cas parmi d’autres. Pour le moment, j’appartiens à Lens et on ne doit retenir que ça. On discutera si on doit discuter. Mais pour l’instant, je préfère me focaliser sur le présent et Lens. Tout se passe très bien pour moi. Pour le futur, on verra quand la saison va se terminer. Je veux avant tout atteindre nos objectifs collectifs. »

Arnaud Carond