OL – Le bilan de Denis Balbir : «Genesio, coach de quartier … et Lucien Favre»

Notre consultant se confesse et raconte une anecdote au sujet de son intronisation.

« Pendant des semaines, j’ai entendu des gens me dire que Bruno Genesio n’était pas un vrai entraîneur, que c’était un coach de quartier. En attendant, ses résultats ne sont pas si mauvais pour un entraîneur de quartier. Déjà l’an passé, il a pris la succession d’Hubert Fournier durant une saison où l’OL s’affichait en milieu de tableau et il l’a conduit en Ligue des Champions. Cette année, dans une poule avec la Juventus de Turin et le FC Séville, il a failli accéder aux huitièmes de finale de la C1. Comme il ne l’a pas fait, cela doit rester un entraîneur de quartier (sic).

C’est vrai que ce n’était pas le premier choix de Jean-Michel Aulas. Quand je l’avais croisé dans les couloirs de Saint-Symphorien, le président lyonnais m’avait confié avoir tenté le coup avec Lucien Favre l’hiver dernier. Cela avait failli se faire mais le Suisse n’a dit qu’en fin de conversation qu’il n’était pas libre et qu’il fallait payer une indemnité à Mönchengladbach. Finalement, cette arrivée ratée, c’était presque un mal pour un bien car cela nous a permis de voir Genesio prendre du galon. Un mec qui est du cru, qui fait le boulot avec un staff qu’il connait par cœur…

Sportivement, j’aime beaucoup ce Lyon-là. C’est un club qui vit toujours sur la dynamique de ses sept titres, qui vit dans l’ombre d’un président qui - quoi qu’on dise - est surement le plus grand président français. L’OL c’est un club qui – quoi qu’on dise – est surement le plus performant en France par rapport aux moyens mis en place. Je ne dis pas que cette équipe peut battre le Real Madrid ou être championne de France mais elle a retrouvé des valeurs dans la difficulté. Ce qui me plait le plus dans le début de saison de Lyon ? La résurrection de Mathieu Valbuena. Ça, c’est une bonne nouvelle pour l’équipe de France. »

Recueilli par Alexandre CORBOZ