PSG, OL – L'oeil de Denis Balbir : « Lyon à moindre mal, Paris réussit son demi-test »
Chaque jeudi post-Ligue des Champions, Denis Balbir décrypte les prestations françaises dans la plus prestigieuses des compétitions.
Chaque jeudi post-Ligue des Champions, Denis Balbir décrypte les prestations françaises dans la plus prestigieuses des compétitions.
Le bémol de ce nul face aux Ukrainiens, c'est que les Gones n'auront pas forcément l'avantage du goal-average particulier par rapport au Shakthar et qu'il faudra potentiellement ramener un résultat de là-bas. On le sait : l'OL a du mal avec les équipes de l'Est. Cela s'était vérifié l'an dernier en Europa League avec la piteuse élimination face au CSKA Moscou et tout le traumatisme qui avait suivi au sein du club. Maintenant il est un peu tôt dans le déroulé de la phase de poule pour faire des projections sur la 6e et dernière journée contre Donetsk. Pour l'instant, on va se satisfaire de ce point.
Le PSG est-il fort face aux faibles et faible face aux forts comme à l'époque de Zlatan ? Disons qu'on savait très bien que l'Etoile Rouge serait le maillon faible de ce groupe. Maintenant il ne faut pas non plus rabaisser le résultat parisien après un tel carton. Si le révélateur sera la double confrontation face à Naples et la réception de Liverpool, le PSG a quand même rassuré sur sa valeur et sur sa qualité de jeu. Il y a aussi une différence notable par rapport au match d'Anfield : le retour de Marco Verratti, absent en Angleterre et auteur d'un match immense ce mercredi au Parc. La seule mauvaise nouvelle de la soirée pour le PSG, c'est que Naples a battu Liverpool (1-0) dans le même temps. Avec trois équipes de haut standing pour deux places seulement, les choses ne sont pas limpides dans ce groupe. Il faudra quand même Paris sorte un exploit ou deux pour espérer voir les huitièmes de finale. A mon sens, c'est sur la double confrontation face à Naples qu'on verra la vraie valeur de ce PSG qui commence doucement à se mettre en jambe.
Un dernier mot sur l'AS Monaco encore battue à Dortmund (0-2) et déjà décrochée dans sa poule. Est-ce vraiment surprenant ? Je ne pense pas. Monaco est dans la tendance inverse du PSG. Là où Paris survole le championnat et réagit en Ligue des Champions, Monaco plonge en Ligue 1 et ne réagit pas en Europe. Léonardo Jardim doit faire face à trop de déficiences. Déjà qu'il a perdu beaucoup de cadres au Mercato, on lui demande de faire des résultats en Coupe d'Europe en ayant une moitié de titulaires sur le flanc... On ne peut pas attendre de miracles de cette équipe. »
Recueilli par Alexandre CORBOZ
Chaque jeudi post-Ligue des Champions, Denis Balbir décrypte les prestations françaises . Focus sur le réveil du PSG et le nul arraché par l'OL.
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