Lancer le diaporama
AS Monaco : pourquoi les Monégasques ont failli tout perdre contre Arsenal
+5
LANCER LE DIAPORAMA
par nicolas.breton

AS Monaco : pourquoi les Monégasques ont failli tout perdre contre Arsenal

Il y aura deux clubs français en quarts de finale de la Ligue des Champions.

Mais il s'en est fallu de peu pour que l'AS Monaco, battu sur sa pelouse par Arsenal (0-2) ce mardi soir, ne quitte la compétition. La faute à une rencontre très mal négociée.

[gallery]

Sur le papier, le club de la Principauté ne pouvait se trouver en meilleure position. L'avantage acquis au match aller devait en effet lui permettre de défendre en jouant les contre-attaques à fond. Un plan de jeu qu'il adore et qui lui avait réussi sur la pelouse de l'Emirates Stadium. Durant cinq minutes, on a d'ailleurs cru que le club de l'ASM, bien entrée dans la partie, allait réciter ses gammes.

Les Monégasques trop bas, des ailes désertées

Hélas, les coéquipiers de Jérémy Toulalan ont très vite reculé pour se retrouver à défendre à l'entrée de leur surface de réparation. Un positionnement qui laissait les milieux de terrain en infériorité numérique et obligeait Monaco à relancer long, donc à perdre la balle rapidement, voire à remonter 60 mètres balle au pied. Une mission quasiment impossible, même si l'entrée de Yannick Ferreira-Carrasco a permis quelques percées salvatrices.

En outre, en choisissant de renforcer son axe, Jardim avait délaissé les ailes. Était-ce la bonne tactique face à une équipe dont Olivier Giroud est le seul joueur à ne jamais véritablement dézoner ? À l'inverse, Danny Welbeck, Santi Cazorla ou Alexis Sanchez ont multiplié les incursions dans les couloirs et les centres devant le but. Heureusement que la doublette Abdennour-Wallace veillait dans le domaine aérien.

Une mauvaise utilisation du ballon

Contrairement au match aller où chaque récupération de balle monégasque débouchait sur une contre-attaque dangereuse, Dimitar Berbatov et sa bande n'ont que rarement réussi, ce soir, à menacer les buts de David Ospina. La faute à une récupération trop basse, on l'a vu, mais aussi à un manque de soutien en phase offensive, ainsi qu'à quelques erreurs techniques inhabituelles sur les contres, la fatigue n'aidant pas.

Bref, les joueurs de l'ASM ont eu très chaud et ont échoué, contrairement au match aller, à appliquer le plan de leur maître tacticien. Mais il est une chose qu'on ne peut leur retirer : ce courage énorme qui leur a permis de tenir debout face à la tempête anglaise. Leur qualification n'en est que plus héroïque.

Podcast Men's Up Life
 

Pour résumer

Il y aura deux clubs français en quarts de finale de la Ligue des Champions.

nicolas.breton
Rédacteur
nicolas.breton

La quotidienne

Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.

Albums Photos