par nicolas.breton

FC Barcelone : un journal argentin venge Messi en taclant Cristiano Ronaldo

En réclamant, dans un éditorial incendiaire, que le brassard de capitaine de l'équipe d'Argentine soit retiré du bras de Lionel Messi, le quotidien Olé a lancé un débat national autour de l'attaquant du FC Barcelone.

En réclamant, dans un éditorial incendiaire, que le brassard de capitaine de l'équipe d'Argentine soit retiré du bras de Lionel Messi, le quotidien Olé a lancé un débat national autour de l'attaquant du FC Barcelone. S'il n'a en effet pas livré son meilleur match en finale de la Copa América face au Chili samedi dernier (0-0, 1-4 tab), celui-ci fait néanmoins l'objet, selon certains, de critiques injustes.

"Nous avons le meilleur joueur du monde et nous voulons l'expulser"

La résistance s'organise : outre certains coéquipiers catalans de Messi, mais aussi l'attaquant de Chelsea Radamel Falcao, un autre quotidien argentin, Clarin, a pris la défense du joueur de 28 ans à travers un texte rédigé par l'une de ses plus fameuses plumes, Ricardo Roa. Voici un extrait de ce vibrant plaidoyer, dont le quadruple Ballon d'or a dû se délecter après la campagne de dénigrement dont il fut la cible.

"Pardonnez-leur, Leo : ils ne savent pas ce qu'ils disent. Nous avons le meilleur joueur du monde et nous voulons l'expulser de l'équipe, qui a été finaliste dans la Coupe du monde et de la Copa América. Mais vous avez perdu, disent-ils. Vous excellez dans une autre équipe, dans un autre pays. Pour eux, c'est impardonnable : vous triomphez pour les autres et non pour votre maillot. Vous êtes le grand bouc émissaire. La responsable. Aucune équipe n'aimerait pas vous avoir. Vous auriez pu jouer pour l'Espagne. Vous nous avez été offert. Vous vouliez jouer pour l'Argentine. Vous êtes profondément Argentin."

Cristiano Ronaldo critiqué à demi-mots ?

Roa se lance ensuite dans un éloge de la personnalité de Messi. Il n'est pas difficile de percevoir dans sa référence aux discothèques, aux top modèles et aux opérations de promotion un petit tacle adressé (entre autres) à Cristiano Ronaldo, coureur de jupons, homme d'affaires avisé et surpris en train de faire la fête après le fiasco du Real Madrid sur la pelouse de l'Atlético (4-0) en février dernier.

"Messi, on ne vous voit pas dans les discothèques, ni vous balader avec des tops modèles ou faire des opérations de promotion. Vous êtes calme et respectueux. Vous préférez le silence et parler avec vos pieds. Le procès qui vous est fait est un mauvais exemple de notre individualisme, notre incapacité à maintenir une construction collective. Nous ne réalisons pas que, sans vous, nous sommes plus pauvres."

Les prémices d'une réconciliation entre Messi et le peuple argentin ?

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Pour résumer

En réclamant que le brassard de capitaine de l'équipe d'Argentine soit retiré du bras de Lionel Messi, le quotidien Olé a lancé un débat national.

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