Moins de 48 heures après les événements dramatiques qui ont eu lieu dimanche à l’Allianz Riviera entre les supporters de l’OGC Nice et de l’ASSE, des questions restent en suspens.
Notamment en ce qui concerne l’enceinte en elle-même.
Un souci de sièges coupants
Attaqué sur la configuration du stade flambant neuf, qui rendrait la proximité des supporters plus aisée, Julien Fournier, directeur général de Nice, balaye les doutes. « Non, ce stade n'est pas dangereux si la zone des supporters adverses est mieux sécurisée, estime-t-il dans L’Equipe. Le déambulatoire est un faux problème. Pour les matches à risques, les supporters adverses arrivent sous le stade avec un filtrage de la police et ils repartent aussi par en bas. Si la zone des supporters adverses est mieux protégée, notamment avec des filets et des sièges de meilleure qualité, il ne se passe rien. »Ce sont pourtant bien ces fameux sièges qui seraient le coeur du problème. 200 d’entre eux ont été arrachés en 8 minutes, chiffre hallucinant. Surtout, la manière dont ils peuvent se briser les rend coupants. « II y a eu 150 dossiers et 70 assises transformés en projectiles, poursuit Xavier Lortat-Jacob, directeur général de Nice Eco Stadium, propriétaire du stade. Je ne pense pas que nous changerons la nature des sièges. Mais on va regarder, avec le club, ce qui peut être fait ». Le plus vite serait le mieux.
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Moins de 48 heures après les événements entre les supporters de l’OGC Nice et de l’ASSE, des questions restent en suspens. Notamment sur le stade.
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