par La rédaction

Y a-t-il un buteur au Stade Brestois ? (QQF 16/20)

Maintenu au forceps lors de l’exercice précédent, le club finistérien a surtout péché dans le domaine offensif.

Le recrutement estival a tenté d’y remédier mais ce n’est pas pour autant que le successeur de Nolan Roux est déjà identifié.

Si le Stade Brestois 29 a sauvé sa peau en Ligue 1 en fin de saison dernière, pour sa seconde année de présence parmi l’élite, il le doit surtout à la solidité de sa défense, la troisième du championnat derrière Montpellier et Toulouse. L’attaque, en revanche, était de loin la moins efficace du lot. Après le départ de son buteur Nolan Roux, parti à Lille lors de la trêve hivernale, le club finistérien a connu les pires difficultés pour trouver le chemin des filets.

Il fallait donc muscler le secteur offensif lors du marché estival pour offrir au nouvel entraîneur, Landry Chauvin, davantage de solutions dans ce domaine. Chafni (Auxerre) et Dernis (Montpellier) ont débarqué, tout comme le Néerlandais Charlison Benschop (Alkmaar). De bons joueurs, mais pas forcément des finisseurs. «Il ne faut pas se focaliser sur l’attaque, argumente le coach brestois. C’est avant un équilibre collectif qui fait que l’on marque des buts. Il faut du temps pour créer des automatismes.»

«La star, c’est l’équipe !»

Place à la reconstruction, donc, mais avec une philosophie de jeu qui se veut plus ambitieuse. Enfin, presque. «A ce niveau, peu importe de gagner 1-0 ou 3-2, il faut prendre des points. Moi, je suis venu avec quelques idées assez précises en tête, mais j’ai dû revoir mes plans ces dernières semaines, explique l'ex-Nantais. On va y aller en douceur.» En effet, le SB29 a aussi perdu Steeve Elana et Jonathan Zebina, ses deux hommes de base à l’arrière. La prudence est de mise.

En fonction des opportunités, et des premières journées de championnat, un avant-centre supplémentaire pourrait arriver à la pointe bretonne. A moins que Ben Basat ou encore Ayité ne se muent subitement en renards des surfaces. Landry Chauvin, lui, réfléchit plutôt à la meilleure tactique possible. «Ce qui compte, c’est la façon dont les joueurs adhèrent au discours pour trouver une cohérence d’ensemble. Les performances individuelles passent au second plan. La star, c’est l’équipe !» A défaut d’Ibrahimovic, Brest misera sur son arme principale : la solidarité.

A.B.

Les questions qui fâchent, kézako ?

 

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Pour résumer

Depuis le départ de Nolan Roux (et même un peu avant !), le SB29 pêche dans la finition. Y a-t-il un vrai attaquant dans le navire breton ?

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