par Alexandre Corboz

FC Nantes, ASSE, OM, Girondins – Reports : la LFP fait une franche mise au point !

Dans les colonnes de L'Equipe, Didier Quillot s'est exprimé sur la cascade de reports qui touchent actuellement la Ligue 1.

Dans les colonnes de L'Equipe, Didier Quillot s'est exprimé sur la cascade de reports qui touchent actuellement la Ligue 1.

Ce jeudi matin, on sait d'ores et déjà que trois rencontres de Ligue 1 ne pourront pas se tenir dans les cases prévues ce week-end : FC Nantes – MHSC, OGC Nice – ASSE et SM Caen – Toulouse FC. Alors que l'organisation d'autres rencontres sont menacées (OM – Bordeaux dimanche soir), Didier Quillot est sorti du silence dans les colonnes de L'Equipe.

Concernant les dates déjà reportées, le Directeur Général de la Ligue a bon espoir pour un match : « A Nantes, le préfet n'a pas assez de forces de police pour assurer la sécurité samedi en raison des nouvelles manifestations de gilets jaunes. On lui a proposé de jouer dimanche ou vendredi. Mais il n'a pas voulu car il y a plusieurs manifestations prévues dans la ville. Il n'y a pas d'autre solution que de décaler en janvier. Pour Nice – Saint-Etienne, les raisons du report sont également l'insuffisance des forces de police. On discute avec la préfecture des Alpes-Maritimes et le ministère de l'Intérieur pour jouer dimanche à 17 heures. Il faut un accord tripartite ».

Pas d'autres matches menacés pour l'instant ?

Pour le reste, Didier Quillot dément tout risque : « Il n'y a pas d'autre match pour lequel nous aurions reçu de coup de fil, un courrier du préfet ou d'un club concerné. Le process est très simple. On ne bouge pas tant que l'on n'a pas un courrier écrit d'un préfet. Quand on en reçoit un, on croise les informations avec le ministère de l'Intérieur et on décide ensemble, à trois, du report ».

D'une manière plus générale, la Ligue souhaite discuter chaque demande après un week-end à six reports où elle n'a opposé aucune résistance aux décisions des Préfectures. « Autant la semaine dernière, la ligne était d'appliquer ce que disaient les préfets sans discuter, autant cette fois-ci on vise le retour à la normale. Déjà, le week-end dernier, il y aurait eu un seul match à disputer, on l'aurait joué. Ce n'était pas à nous, Ligue de football, d'ajouter de la peur à la peur en annulant toute une journée de championnat », a expliqué Didier Quillot.

Arnaud Carond

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