Le poème de la semaine : éloge funèbre d'Élie Baup...

Nouvelle rubrique sur But Football Club. Chaque lundi, la rédaction convoque l'esprit de Joachim du Bellay, Gérard de Nerval ou Paul Verlaine pour analyser, sous forme de poème, un fait marquant du week-end footballistique.

Cette semaine, c'est l'éviction de l'entraîneur marseillais Élie Baup qui a retenu notre attention. Tout disparu mérite son éloge funèbre. Mais comme personne, du côté des joueurs comme des supporters, ne semble regretter le technicien à casquette, nous nous sommes dévoués...

C'est parti !

Tes dirigeants, Élie, t'avaient promis du temps Mais le temps à l'OM passe plus vite qu'ailleurs. Il y a six mois à peine tu étais le meilleur, Te voilà bon pour un boulot de consultant.

De tes joueurs, dit-on, certains voulaient ta peau, À peine es-tu parti que les langues se délient. L'ironie de la chose t'amusera-t-elle, Élie ? Tu portais la casquette, tu portes le chapeau.

La valse des ex-coaches suit un tempo ragga, Tu étais le vingtième depuis Abel Braga, À Marseille on limoge, ensuite on réfléchit.

Reste à connaître le nom du prochain pigeon, À moins qu'on laiss' les joueurs, seuls, en autogestion, Ça changerait pas grand-chose, c'est déjà l'anarchie.

À la semaine prochaine.

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Chaque lundi, la rédaction de Butfootballclub analyse, sous forme de poème, un fait marquant du week-end footballistique.

Rédacteur
nicolas.breton