Ligue 1 : l'équipe-type des joueurs qui vont faire exploser le vestiaire en 2015

Profitons-en pour dresser le bilan de la première moitié de la saison. Si le PSG affichait, il y a un an, une domination écrasante, la compétition est bien plus ouverte cette année, ce qui nous offre des équipes-types très bigarrées.

Après plusieurs équipes-type plus traditionnelles, amusons-nous maintenant à réunir les joueurs les plus susceptibles de nuire, pour une raison ou un autre, à la sacro-sainte "ambiance de groupe".

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Brice Samba (OM)

Présenté comme un grand espoir du poste de gardien à son arrivée il y a deux ans, Samba pensait avoir enfin sa chance en début de saison, lorsque Steve Mandanda était annoncé partant. Mais celui-ci est resté sur la Canebière, ne laissant qu'un match de Coupe de la Ligue à sa doublure de 20 ans, qui a réclamé un prêt à ses dirigeants. Quelle sera sa réaction s'ils le lui refusent ?

Autres nommés au poste de gardien : Marteen Sketelenburg (AS Monaco), Zacharie Boucher (Toulouse FC).

Marquinhos (PSG)

L'été dernier, le stoppeur brésilien avait exprimé quelques velléités de départ, lorsque le FC Barcelone s'était intéressé à lui, conscient de n'être qu'une doublure derrière ses compatriotes David Luiz et Thiago Silva. Cette situation n'a pas évolué, alors même que Marquinhos a été le plus convaincant des trois hommes lorsqu'il a joué. Combien de temps encore acceptera-t-il cette concurrence viciée ?

Thiago Silva (PSG)

S'il demeure, donc, un titulaire indiscutable aux yeux de son entraîneur Laurent Blanc, l'ancien joueur de l'AC Milan n'est plus aussi souverain sur le terrain. Surtout, son comportement individualiste et son trop grand pouvoir sur les décisions du club commenceraient sérieusement à agacer certains coéquipiers. Seules de meilleures performances le rendront à nouveau intouchable.

Autres nommés au poste de défenseur central : Doria (OM), Bakary Koné (OL), Jean-Armel Kana-Biyik (Stade Rennais).

Grégoire Puel (OGC Nice)

Pris en grippe par certains supporters des Aiglons, qui ne voient en lui que le chouchou de son entraîneur Claude Puel, le latéral droit a jusqu'alors été défendu par ses coéquipiers. Mais son temps de jeu élevé en dépit de prestations quelconques, y compris à un poste de milieu droit auquel son père lui-même rechignait jadis à le voir évoluer, pourrait finir par attiser quelques jalousies.

Brice Dja Djédjé (OM)

Titulaire sur le flanc droit, Dja Djédjé n'a pas à se plaindre de sa situation. Mais l'international ivoirien a le sang chaud et entretient des relations très froides avec son coéquipier André-Pierre Gignac. Les deux hommes en étaient même venus aux mains à La Commanderie fin octobre, après une première prise de bec devant les caméras, à Rennes, quelques jours plus tôt. Nous l'avons placé à gauche pour les besoins de cette équipe-type.

Florent Balmont (LOSC)

Le milieu de terrain nordiste n'est pas du genre à utiliser la langue de bois. Il fut d'ailleurs l'un des seuls membres de l'effectif à secouer ses partenaires par voie de presse fin novembre, lorsque le LOSC, presque indifférent à son propre sort, s'enlisait dans une interminable série de matches sans victoire. Ce franc parler, combiné à un temps de jeu en baisse, lui fera peut-être un jour prononcer le mot de trop...

Thiago Motta (PSG)

Le milieu de terrain partage avec son homonyme Thiago Silva des performances en baisse depuis quelques semaines. Et comme lui, il suscite une hostilité grandissante de la part de ses partenaires, qui le tiennent pour partiellement responsable de l'enrayement du jeu parisien. Motta le leur rend bien puisqu'il fut le seul à critiquer publiquement le manque de solidarité de l'équipe en ce début d'exercice.

Autres nommés au poste de milieu axial : Arnold Mvuemba (OL).

Paul-Georges Ntep (Stade Rennais)

Auteur d'une excellente première moitié de championnat, l'ailier rennais n'en reste pas moins un joueur de caractère, comme le reconnaissait d'ailleurs son coéquipier Sylvain Armand il y a peu : "Il faut le recadrer : pas forcément souvent parce qu'il est intelligent, mais il est insouciant." Suffisamment "insouciant" pour en venir aux mains avec son coach Philippe Montanier début novembre à l'entraînement...

Florian Thauvin (OM)

Maintenu titulaire malgré des prestations un peu décevantes en début de saison, Thauvin n'en fut pas moins le seul joueur à oser défier l'autorité de Marcelo Bielsa, fâché d'être systématiquement pointé du doigt et remplacé à l'heure de jeu par le tacticien argentin. Romain Alessandrini, pas moins convaincant que l'ancien Bastiais lorsqu'il le supplée, pourrait finir par s'impatienter...

Autres nommés au poste d'ailier / meneur de jeu : Lucas Ocampos (AS Monaco), Abdelaziz Barrada (OM), Yohan Mollo (ASSE).

Diego Rolan (Girondins de Bordeaux)

Avec 5 buts inscrits en L1, l'attaquant bordelais a enfin éclos. En coulisses aussi, Rolan s'affirme. Mais pas toujours de la bonne façon. Mi-décembre, le joueur de 21 ans a été écarté du groupe par son entraîneur Willy Sagnol après avoir refusé de serrer la main de son coéquipier Nicolas Maurice-Belay qui regagnait le banc de touche. Et à en croire le technicien, ce n'était pas le premier écart du jeune Uruguayen...

Anthony Martial (AS Monaco)

Malgré son jeune âge (19 ans), l'attaquant monégasque n'a jamais caché son souhait de jouer davantage. Leonardo Jardim a plus ou moins répondu à ses attentes en fin d'année (quatre titularisations). Suffisant pour effacer l'humiliation que le technicien portugais avait infligée à l'ancien Gone fin août en le remplaçant... un quart d'heure après son entrée en jeu à Nantes ?

Autres nommés au poste d'attaquant : Michy Batshuayi (OM), Jean-Christophe Bahebeck et Zlatan Ibrahimovic (PSG).

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