Hoffenheim – OL (3-3) : les quatre ingrédients d'un hold-up quasi-parfait

Si Hoffenheim a égalisé, le nul reste très heureux.

Avant tout, une belle dose de réussite

En analysant ce match avec objectivité, l'OL s'en sort très bien avec ce nul qui laisse les Gones invaincus dans leur groupe de Ligue des champions. Après un bon premier quart d'heure, les Gones ont sérieusement souffert une grande partie du match. Une défense en grosse difficulté, un Ferland Mendy visiblement touché qui n'était pas à 100%. Hoffenheim n'a cessé de trouver des espaces et les deux buts de Kramaric n'étaient finalement qu'une maigre sanction au regard des trous d'air parfois affichés et des marquages régulièrement lâches. En prime, entre la boulette sur le premier but et la parade très moyenne du gardien sur le deuxième, Hoffenheim a offert deux buts sur un plateau. L'égalisation en fin de match n'est finalement que justice.

Ndombélé confirme sa nouvelle dimension

Tanguy Ndombélé, après une première saison remarquable à l'OL, ne cesse de valider celle de la confirmation en maintenant ses performances, plus particulièrement dans des matchs de très haut niveau. Le milieu international, déjà prometteur avec les Bleus et étincelant face à City, a encore une fois montré son énorme activité et sa capacité incroyable de percussion. En prime, Ndombélé y a ajouté une très lourde frappe qui, avec la complicité du portier adverse, a fini par faire mouche. On notera toutefois un marquage un peu lâche sur le plan défensif, ce qui n'est pas étranger aux largesses défensives des Gones.

Lopes, brûlant dans la tempête

Le gardien de but de l'OL, ce mardi soir, n'a pas eu la tâche facile face à aux vagues allemandes successives. Certes, le portier portugais s'est incliné à trois reprises face aux attaquants allemands, mais Anthony Lopes a pourtant montré un visage rassurant dans sa défense. Avec plusieurs arrêts importants mais aussi quelques interventions sur des sorties qui ont soulagé une défense aux abois, Lopes aurait certainement aimé stopper cette dernière frappe allemande. Le destin en a décidé autrement.

Traoré et Depay, décisifs à défaut d'être brillants

Que ce soit l'attaquant burkinabé ou le buteur néerlandais, difficile de dire que leurs matchs ont été aboutis. Globalement, et face à la domination allemande, Traoré et Depay ont passé une soirée délicate. Sauf que les deux ont réussi à apporter leur pierre à l'édifice pour valider l'insolente réussite offensive des Gones. Traoré a parfaitement profité de la boulette allemande pour ouvrir le score. A la réception d'un ball d'Aouar, Depay n'a lui pas tremblé pour ajuster le portier adverse et marquer un but qui aura longtemps été celui de la victoire.

Julien Pédebos