OL - ASSE : Galtier, victime collatérale de la guerre Perrin / Duverne

Ce qui n'avait pas empêché son président Jean-Michel Aulas de le remplacer par Claude Puel à l'issue de la saison. Au cœur du problème, les relations tendues - c'est un euphémisme - entre le technicien, certains joueurs, mais aussi le staff technique rhodanien.

Duverne avoue lui avoir savonné la planche...

En juillet 2008, quelques semaines après son éviction, Perrin avait déjà dénoncé l'attitude de son préparateur physique Robert Duverne, qui "ne fonctionnait que dans l'agressivité. Il m'était impossible de m'intéresser à ses méthodes, à son travail. (...) Bats, Duverne, un peu moins Génésio, avaient leur mode de fonctionnement. La légitimité de leur parcours semblait leur permettre de me dire non. Mais après quinze jours de vie commune avec eux, je me demandais si, à leurs yeux, j'avais déjà entraîné une équipe."

Des accusations que Duverne n'a jamais pris la peine de nier. "Un conflit avec Perrin en 2007-2008 ? Humainement, oui, je ne peux pas nier, reconnaît l'ancien préparateur des Bleus dans L'Équipe ce matin. Je lui ai rendu la vie impossible."

Si Duverne exprime des regrets, c'est plutôt à l'égard de Christophe Galtier. Adjoint d'Alain Perrin à l'époque, celui qui entraîne aujourd'hui Saint-Étienne avait payé les pots cassés des relations conflictuelles au sein du staff des Gones. "Cela a eu des conséquences sur Christophe Galtier qui ne l’avait pas mérité, regrette aujourd'hui Duverne. Je suis content qu’il soit un très bon entraîneur pour Saint-Étienne. On n’a pas été sympa, on a sabordé son plan, mais on a tous fait notre travail, et cette saison-là, heureusement qu’on n’a pas lâché…"

Un repenti qui arrive sans doute un peu tard. Et qui donne peut-être quelques regrets au président lyonnais Jean-Michel Aulas, avec qui la greffe de Claude Puel n'a jamais pris.

 

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