par julien.demets

OL : Non, Bastos ne choisit pas ses matchs...

Michel Bastos est toujours lyonnais.

Un peu contre son gré. Il relance l'opération séduction. Comme si de rien était.

Arraché pour 18M d'euros à Lille par Lyon en 2009, le milieu gauche est toujours lyonnais. Et pourtant. En 2011, son départ paraît inéluctable. Bastos veut aller à la Juventus mais les Turinois tergiversent trop et finalement, ne l'enrôlent pas. Déjà, chez les dirigeants rhodaniens, le souhait de se séparer de l'international brésilien est réel. Bis repetita cet été. Cette fois, Bastos doit s'envoler à Al Ain. Le joueur est d'accord avec le club, mais pas l'OL. Pourtant, là-encore, Jean-Michel Aulas a tout fait pour le laisser filer. En vain. En guise de réponse, Bastos réalise un mois d'août remarquable, décisif à chacune de ses sorties. Comme jamais.  "Les événements cet été ne m’avaient pas mis de bonne humeur. J’ai vécu des moments difficiles en dehors du foot. ça m’a rendu triste et m’a fâché" , explique-t-il à La Tribune OL. Avant d'ajouter, pour se défendre : "Mon problème de dos ? C’est terminé, même s’il reste une petite gêne. Sans me réfugier derrière des excuses, ce problème m’a handicapé plus de la moitié de la saison dernière, m’a empêché de donner le meilleur de moi-même" .

Regagner la confiance des dirigeants et du... vestiaire

Par ailleurs, lors de sa fameuse saillir sur les "dinosaures et pharaons" qui "pourrissent le vestiaire" , Jean-Michel Aulas avait également reproché à l'ex-Lillois de choisir ses matchs. En fonctions de sa motivation, du nombre de caméras. Ou de la prochaine sélection auriverde. "Effectivement, on me l'a souvent reproché. Mais, je ne choisis pas mes matches. Je ne suis tout simplement pas bon ou moins bon" , clame le Brésilien.

Pour Bastos, c'est la saison du pardon. Le Brésilien devra également se refaire une place dans le vestiaire, où il n'est que très peu apprécié. Beaucoup de joueurs lyonnais lui reprochent notamment son trop plein d'individualisme. Le départ de Cris, le seul joueur dont Bastos était vraiment proche, pourrait atténuer les tensions. Et le pousser à se rapprocher davantage des autres. "Personnellement, son départ (Cris) a été un moment difficile. Dans le foot j’ai deux amis qui sont devenus des frères pour moi : Schmitz  et Cris" , souligne-t-il. "Le Policier" était lui aussi devenu, au fil des saisons, de plus en plus mal vu au sein du vestiaire rhodanien.

A.F.

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Pour résumer

Michel Bastos est toujours lyonnais. Un peu contre son gré. Il relance l'opération séduction. Comme si de rien était.

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Rédacteur
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