par La rédaction

OL – Gourcuff : « Avant, je me sentais épié »

Pour la première fois de la saison, Yoann Gourcuff a fait face à la presse au lendemain de sa convocation en équipe de France et de sa grosse prestation face à l’Athletic Bilbao (un but, une passe décisive).

Comme d’habitude, c’est plus dans ses attitudes que dans ses mots qu’on peut déchiffrer la pensée réelle de Yoann Gourcuff. Son retour en Bleu après plus d’un an et demi d’absence ? A peine en parlera-t-il. « On pensera à la sélection en temps voulu » , lâche timidement l’ancien Bordelais entre deux réflexion sur le match de Sochaux. A ce sujet, les informations les plus croustillantes viendront de son entraîneur Rémi Garde, qui explique avoir reçu un coup de fil de Didier Deschamps et avoir vanté les mérites et l’état de forme de son meneur de jeu. "Sa convocation arrive aussi vite que la vitesse à laquelle il a retrouvé son niveau de jeu" , commente d'ailleurs l'entraîneur rhodanien.

« Je n’ai jamais changé »

Sur lui, Yoann est toujours aussi discret. Quand on lui demande ce qui a changé pour lui cette saison, le natif de Ploemeur évoque l’environnement : « Personnellement, je n’ai jamais changé. J’ai toujours travaillé depuis que je suis footballeur professionnel. Ceux qui me côtoient au quotidien peuvent en témoigner. Maintenant il y a un environnement, que ce soit au club ou à l’extérieur, qui fait que j’ai plus de tranquillité. On cherche moins de problèmes me concernant. » Comme souvent chez Gourcuff, la méfiance – pour ne pas dire la paranoïa – ressurgit : « Avant, j’étais pas mal épié. Dès que je faisais quelque chose, c’était interprété de la manière la plus négative possible. Aujourd’hui, je fais les mêmes choses et ça devient positif. »

« Je n’ai pas remis en cause mon comportement des saisons précédentes »

Toujours est-il que le meneur de jeu de l’OL a accepté de dévoiler les raisons qui l’ont poussé à faire son fameux discours d’avant-saison qui aurait – selon les dires de plusieurs membres du staff – changé la perception que le vestiaire à son égard : « C’était mon discours d’anniversaire et j’ai simplement expliqué ma façon d’être et ma manière de faire au quotidien. En essayant de préciser qui j’étais et pour ne pas qu’il y ait de mauvaises interprétations ou d’amalgames. J’ai expliqué que j’étais là pour bosser et que même si j’étais quelqu’un de discret dans la vie, j’étais quelqu’un de collectif sur le terrain. Contrairement ce que j’ai pu lire, je n’ai pas remis en cause mon comportement par rapport aux saisons précédentes. »

« Je n’ai pas d’objectifs très élevés »

Même s’il défend son bilan des saisons précédentes à l’OL (« Je fais quand même partie de l’équipe qui a gagné un trophée la saison passée ! » ), Yoann Gourcuff donne enfin cette impression du bonheur retrouvé sur le pré. Avec des prestations enfin digne de son rang. De là à voir rejaillir le spectre du grand Gourcuff de Bordeaux ?  « Pour l’instant, je n’ai fait que trois ou quatre matchs. C’est trop tôt pour le dire ! Il n’y a pas de comparaisons à faire. Chaque saison est différente. Bordeaux, c’était Bordeaux. Aujourd’hui, je suis à Lyon et je reviens juste de blessure. N’allons pas plus vite que la musique ! Je n’ai pas d’objectifs très élevés. Si ce n’est de ne pas me blesser, de pouvoir enchaîner les entraînements et les matchs avec l’équipe. » Comme on dit, l’appétit vient en mangeant…

Alexandre CORBOZ, à Tola Vologe.

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Pour résumer

Pour la première fois de la saison, Yoann Gourcuff a fait face à la presse au lendemain de sa convocation en équipe de France.

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