L’instant OM : ils ne l’emporteront pas au paradis

“Comme depuis huit ans, je n’ai pas regardé le Clasico de dimanche. Aucun intérêt. Contrairement à ce que la majeure partie des journalistes veulent nous faire croire, le résultat est joué à l’avance. Depuis l’arrivée des Qataris, en fait, et leur odieux dopage financier. Même face à une équipe bis comme à l’aller, même face à une formation moralement touchée comme au retour, l’OM est en dessous de son ennemi de vingt ans.

C’est moche mais c’est comme ça. Dimanche soir, le premier buteur parisien, Kylian Mbappé, a coûté l’équivalent du budget de l’OM. Quant à Angel Di Maria, sa valeur est équivalente à deux Dimitri Payet, record historique d’achat de notre club. Après ça, on vous fera croire que les chances sont égales, qu’il y a onze hommes dans le camp adverse. C’est faux. Il y a onze joueurs qui ne seraient jamais venus en France (ou qui ne seraient jamais restés) tant leur talent est grand. Sans le dopage financier, ils ne seraient pas là. Mais non, le QSG ne triche pas, c’est Pierre Ménès ou Daniel Riolo qui vous le disent, vous n’avez aucune raison de penser qu’ils mentent…

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— But! Football Club (@But_FC) 22 février 2019

"Le PSG, comme l’ASSE, sont les clubs d’une époque. Nous sommes un club éternel"

Mais alors que faire ? Eh bien rien. Juste attendre que les Qataris s’en aillent. Le QSG est déjà passé devant au palmarès de la Coupe de France. Il va faire pareil avec les titres de champion et les confrontations directes. Mais vous savez quoi ? Ce n’est pas si grave. Car c’est temporaire. A la fin des années 70, notre bilan contre Saint-Etienne était affreux. Depuis, on a repris les devants dans les confrontations directes et si les instances étaient équitables, nous serions aussi en tête au nombre de titres de champion (1993, bien sûr, mais aussi 1929).

Le PSG, comme l’ASSE, sont les clubs d’une époque. Nous sommes un club éternel. Ils rigolent aujourd’hui, nous rirons demain, comme nous avons ri avant et après la génération dorée stéphanoise. Alors OK, ça fait mal aujourd’hui, mais préparons la revanche de demain. Et elle sera terrible contre le QSG !"

R.N.