L'instant OM : l'Eintracht, le Stade de Reims et un petit cours d'histoire
Supporter de l'OM devant l'éternel (qui, pour lui, s'appelle Raymond Goethals), Raphaël Nouet revient chaque mercredi à 19h sur l'actualité chaude de son club de cœur.
Supporter de l'OM devant l'éternel (qui, pour lui, s'appelle Raymond Goethals), Raphaël Nouet revient chaque mercredi à 19h sur l'actualité chaude de son club de cœur.
Eyraud, Garcia et tous les autres prétendent à longueur de temps que l’OM est un grand club. Eh bien, un grand club, ça ne prend pas 4-0 en Coupe d’Europe. En tout cas pas contre l’Eintracht. Ça ne laisse pas tous ses titulaires à la maison. La veille, le Barça, déjà qualifié pour les 8es de la C1, avait aligné son équipe type moins Luis Suarez à Eindhoven. Question de prestige, de respect du maillot…
Quand à Reims, chers amis supporters, si vous connaissiez un petit peu l’histoire, vous sauriez qu’il s’agit de notre bête noire. Une vraie. Qui a gagné presqu’aussi souvent au Vélodrome en L1 que l’OM (10 contre 11), qui a marqué plus de buts que les Marseillais (41 contre 38). Depuis qu’ils sont sortis de l’abîme, les Champenois n’ont perdu qu’une fois en cinq matches au Vel’, gâchant l’anniversaire des vingt ans de la victoire de Munich. Sachant cela, les supporters auraient pu faire preuve d’un peu plus d’indulgence. Et s’éviter des sifflets que je ne comprendrai jamais. Comment peut-on appuyer sur la tête de gens qu’on prétend aimer alors qu’ils se noient ? Les broncas n’ont jamais conduit à la révolte, juste à creuser un peu plus le trou dans lequel certains joueurs sont tombés. Ça aussi, c’est une leçon que l’histoire nous enseigne…”
R.N.
La semaine passée, l'OM a frôlé le ridicule contre l'Eintracht Francfort (0-4) et le Stade de Reims (0-0). Ce qui aurait pu être évité…
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