par Raphaël Nouet

L'instant OM : la mascarade a assez duré, Kasstoi Mitroglou !

Supporter de l'OM devant l'éternel (qui, pour lui, s'appelle Raymond Goethals), Raphaël Nouet reviendra désormais chaque mercredi à 19h sur l'actualité chaude de son club de cœur.

« Mouille le maillot ou casse-toi ! », a-t-on l’habitude de chanter dans les travées du Vélodrome quand les résultats ne sont pas au rendez-vous. Qu’il soit permis de faire une exception pour Kostas Mitroglou. Quoi que le Grec ne mouille même pas le maillot… Dans la riche histoire olympienne, il n’y a qu’une seule catégorie de joueurs qui a été dispensée de courir sur le terrain, ce sont les attaquants. Du moment qu’il marque des buts, ils peuvent terminer la partie le short et le maillot immaculés, pas de problème. Le problème, pour en revenir à notre cher Kostas, c’est qu’il ne marque pas et qu’il ne court pas. Son geste favori demeure la prise de tête après une action manquée. Les deux derniers ratés contre Dijon résument à eux seuls la carrière phocéenne de ce qui est, il faut bien le reconnaître, une erreur de casting.

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Et pourtant, lorsque Mitroglou a débarqué à la toute fin du marché estival 2017, j’ai usé de toute ma mauvaise foi pour défendre les dirigeants marseillais, accusés d’avoir versé dans le « panic buy ». Le gars a marqué des buts au Benfica, club plus grand que n’importe lequel en France (à l’exception de l’OM, on est d’accord) alors il devrait pouvoir gentiment faire trembler les filets en L1. Au bout de six mois, rien ou presque… C’est normal, il n’a pas fait la préparation avec l’équipe et court après les automatismes, ai-je argumenté. Les six mois suivants, rien ou presque… C’est normal, Thauvin pense plus à frapper qu’à centrer, l’alternance avec Valère Germain lui fait du tort, etc, etc. Et puis, la saison en cours a démarré et, hormis le match à Monaco (3-2), c’est toujours la même chose : Mitroglou marque des buts qui ne comptent pas, ne sert à rien dans le jeu. Rudi Garcia continue de le défendre et c’est bien normal car ça ne servirait à rien de l’enfoncer encore plus.

Mais après un an et demi de tirs en tribunes, il faut arrêter les frais. Le massacre. C’est le mieux à faire pour le club comme pour le joueur. En janvier, Mitroglou doit aller voir ailleurs, n’importe où ailleurs, on s’en fiche. Il faut le vendre, le prêter, le donner ou le donner en ajoutant une somme d’argent, c’est pas grave… Il n’est plus temps de penser à la somme investie initialement, juste aux ravages que sa présence dans l’effectif peut causer. Parce que même si ses partenaires doivent bien l’aimer, ça doit être compliqué de jouer avec un type aussi maladroit. Et en attendant qu’il trouve la porte de sortie (“παραγωγή” en grec, si je peux aider un tant soit peu Andoni…), il faut aligner Valère Germain en pointe. Car non seulement l’ancien Monégasque est quand même plus habile que son coéquipier devant les cages mais, en plus, il participe plus au jeu et harcèle mieux les adversaires. Qui veut le peu veut le mieux, comme on dit…”

R.N.

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Pour résumer

L'attaquant grec de l'OM Kostas Mitroglou a suffisamment déçu depuis un an et demi qu'il est au club. Il est temps de dire au revoir !

Raphaël Nouet
Rédacteur
Raphaël Nouet

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