par Alexandre Corboz

Nîmes – OM (3-1) : les 4 raisons de la débâcle marseillaise

Si l'OM peut légitimement pester contre l'arbitrage pour un penalty non sifflé, les Phocéens se sont malgré tout fait dévorer par le promu nîmois ce dimanche soir.

Voici ce qui n'a pas fonctionné.

Des Mondialistes hors de forme

Les Mondialistes marseillais sont quand même très loin de leur meilleur niveau. En manque de rythme, de complémentarité et de vitesse, l'axe Rami – Caleta-Car a eu toutes les peines du monde face à la vivacité des attaquants nimois. Le Croate s'est même frachement fait bouger par Renaud Ripart sur le 3-1. A droite, Hiroki Sakai a souffert le martyr face au remuant Denis Bouanga. Auteur de quelques arrêts mais pataud dans sa sortie sur le second but signé Thioub, Steve Mandanda était très loin de son niveau de « Phenomeno » avant sa sortie sur blessure à la 66e. Quant à Florian Thauvin, si l'on excepte son but – le 2eme en deux apparitions cette saison – il a paru totalement à la rue.

Un manque d'agressivité flagrant

A l'instar de Lyon à Reims vendredi, l'OM a perdu son match à l'envie face au promu gardois. Le Nîmes Olympique a dominé la partie dans l'agressivité, dans les duels, dans la conquête du ballon. Le plus modeste budget de Ligue 1 était surmotivé quand les Marseillais ont joué à un rythme de sénateurs. Cela ne pardonne pas.

Un milieu qui n'a pas pesé

C'est relativement surprenant dans la mesure où le duo Sanson – L.Gustavo a effectué la totalité de la préparation avec l'OM mais les Phocéens se sont faits manger dans la bataille de l'entrejeu. On comprend mieux pourquoi Rudi Garcia ressent un manque dans son effectif à ce poste depuis le départ de Zambo-Anguissa à Fulham et pourquoi il réclame la venue d'un milieu athlétique. Sur ce genre de match, face à des milieux musculeux comme celui des Crocos emené par Moustapha Diallo, Marseille accuse un vrai déficit de puissance.

Devant, Germain – Mitroglou ne sont pas assez tueurs

Une nouvelle fois titulaire à la place Kostas Mitroglou, Valère Germain s'est créé des situations mais, encore aujourd'hui, l'ancien Monégasque ne s'est pas montré assez tueur devant les buts. S'il a gagné pas mal de duels de la tête, Germain a vu toutes ses tentatives repoussées par Paul Bernardoni. Rentré en jeu sur la fin, Kostas Mitroglou s'est créé des situations mais n'a pas été en mesure non plus de les convertir. Avec un vrai tueur dans la surface peut-être que le destin du match aurait été différent...

Arnaud Carond

Podcast Men's Up Life
 

Pour résumer

Si l'OM peut légitimement pester contre l'arbitrage pour un penalty non sifflé, les Phocéens se sont malgré tout fait dévorer par le promu nîmois.

La quotidienne

Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.