OM-PSG : Le Clasico comme vous l'avez rarement lu
Ce soir, au Vélodrome, l'OM accueille le PSG pour le traditionnel Clasico.
Ce soir, au Vélodrome, l'OM accueille le PSG pour le traditionnel Clasico.
Il y a notamment Jean-Marc Ferreri, à l'époque Olympien, qui n'a rien oublié de la méthode Bernard Tapie dans le vestiaire, juste avant d'entrer sur la pelouse du Parc des Princes. Nous sommes le 20 décembre 1992 et "c’était super chaud. On sentait une grosse tension entre dirigeants. Bernard Tapie nous avait bien conditionnés dans le vestiaire en nous demandant de leur marcher dessus. Et avec nos bestiaux comme Di Meco, Casoni ou Boli, il suffisait de dire ça pour qu’ils sortent les muscles. Les limites avaient été dépassées. Le plus fou, c’est qu’il y avait des internationaux dans les deux équipes."
Autre souvenir, tout aussi marquant, celui du gardien parisien, Bernard Lama. Victime, à chaque fois qu'il se rendait dans le Sud de la France avec le PSG, des supporters phocéens. "En 1992, au Parc, j’avais été marqué par la violence du match. J’avais ensuite fait des déclarations qui avaient été sorties de leur contexte, qui me valaient de belles réceptions à Marseille. J’avais dit que les Marseillais s’étaient comportés comme des voyous. Ensuite, chaque fois que j’allais dans le Sud, même à Martigues, c’était chaud. On me jetait toute sorte d’objets. Un jour, j’ai failli prendre un trousseau de clés dans la tête. Le plus marquant, c’était en 1998, au Vélodrome (0-0). Ce jour-là, j’ai reçu 2 000 balles de tennis sur la tête ! Ça ne m’a pas touché. Dès que l’arbitre a donné le coup d’envoi, tout le virage s’est mis à lancer des balles sur le terrain. Je n’ai jamais eu peur de jouer, mais c’était parfois chaud."
L.T.
Ce soir, au Vélodrome, l'OM accueille le PSG pour le traditionnel Clasico.
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