Si Maxime Lopez reste sur une année plus anonyme à l'Olympique de Marseille, plusieurs facteurs expliquent cette crise de croissance de l'espoir phocéen.
Pour l'ancien milieu de terrain phocéen Benjamin Gavanon, interrogé par le Phocéen, Maxime Lopez paie tout simplement son manque de statistiques : « Après être monté très haut et très vite, sa trajectoire est effectivement un peu descendante, mais il faut reconnaitre qu'il n'a pas n'importe qui en face de lui en terme de concurrence, ce qui était moins le cas lors de ses débuts (…) Il a toujours cette disponibilité et ce volume de jeu qui font monter d'un cran le niveau de l'équipe. Après, il doit effectivement améliorer sa présence dans les trente derniers mètres. Un joueur de son niveau doit avoir de meilleures stats. C'est dans ce registre-là qu'il doit se démarquer des autres milieux, un peu comme sait le faire Sanson ».
Autre problème pour l'international Espoirs : le système de jeu en 4-2-3-1 voulu par Rudi Garcia. « Le système ? Il est sûr que, si cela lui a permis d'élargir sa palette, ça ne l'a pas aidé à briller. De plus, il se retrouve en concurrence avec des pointures comme Gustavo ou Strootman. Le 4-3-3 lui convenait clairement plus, car il lui laissait beaucoup de liberté pour exprimer ses qualités techniques. Là, il est clairement pénalisé par son physique, notamment face aux grosses équipes », conclut Gavanon.
Arnaud Carond
Si Maxime Lopez reste sur une année plus anonyme à l'Olympique de Marseille, plusieurs facteurs expliquent cette crise de croissance de l'espoir phocéen.
Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.
