FC Nantes : Christian Gourcuff chasse des idées reçues sur les Kita
Se considérant lui-même comme un affectif dans un milieu qui en compte de moins en moins, Christian Gourcuff pense avoir trouvé le climat propice au FC Nantes avec le clan Kita.
A l'occasion d'un passionnant entretien à "Presse Océan" à paraître demain, Christian Gourcuff s'est longuement confié sur sa prise de fonction au FC Nantes et sa vision du métier. Le technicien breton a été questionné sur sa relation avec Waldemar Kita et son fils Franck. Une relation encore neuve mais prometteuse si l'on en croit Gourcuff.
« L’entraîneur doit avoir le pouvoir technique. Ce n’est pas négociable »
« Je regarde l’évolution des présidents de club. Ce sont tous des financiers, des investisseurs pour la plupart étrangers, qui n’ont aucun affect. Ils n’ont aucun contact avec les gens, ou alors par mail ou par personne interposée (…) Avec Kita, le premier contact remonte à dix ans, puis il y a quatre ans. Les contacts ont toujours été chaleureux car je crois que c’est un affectif. La première fois, j’étais sous contrat. La deuxième, j’ai fait un autre choix et je m’en suis mordu les doigts après. Lui, je crois qu’il est dans l’affect avec peut-être des débordements. Après, c’est une question de respect, c’est capital dans la relation (…) L’entraîneur doit avoir le pouvoir technique. Ce n’est pas négociable », a-t-il glissé.
« En deux mois, il n’y a eu aucune ingérence »
Dans ce même entretien, Gourcuff a évoqué le rôle de Franck Kita, avec qui cela a souvent dérapé lors de ses prédécesseurs. « Là, pour le moment, il n’y a pas eu de problème. Le président m’appelle régulièrement, c’est toujours chaleureux. En deux mois, il n’y a eu aucune ingérence même si je ne connais pas tout le fonctionnement du club. Avec Franck (Kita), la confiance qu’il m’accorde va même au-delà de celle qu’il accorde à un coach dans ma situation. Je crois que c’est ça : le président est quelqu’un qui repose sur l’affectif, moi aussi et je suis incapable de cacher mes sentiments. La question de respect est fondamentale. Ces deux derniers mois, aucune décision ne tend à prouver le contraire même s’il est évident que c’est plus facile en gagnant », a-t-il ajouté.
