par julien.perez

FC Nantes - L’analyse de Charles Guyard : « Nantes, nouvelle machine à gagner »

A Montpellier, le FC Nantes a décroché une qualification pour les 8e de finale de la Coupe de la Ligue (0-3) dans un schéma inédit mais avec un style inchangé : rapide et efficace.

A Montpellier, le FC Nantes a décroché une qualification pour les 8e de finale de la Coupe de la Ligue (0-3) dans un schéma inédit mais avec un style inchangé : rapide et efficace. Notamment en seconde période.

Dans une relative facilité face à Toulouse puis dans la douleur à Amiens et, enfin, avec un onze bien remanié à Montpellier : la méthode Halilhodzic s’adapte à toutes les sauces ! Dans une semaine à trois rencontres, le Bosnien avait choisi d’innover. Pas pour galvauder la Coupe de la Ligue, dont il a rappelé à son vestiaire l’importance d’une compétition qui « au bout de quatre matchs peut vous mener à Paris ». Sa volonté de changer n’était pas (seulement) non plus dictée par l’envie de faire souffler ses cadres, mais pour constater que les éléments qui chauffent habituellement son banc en Ligue 1 peuvent prétendre à plus de temps de jeu, y compris dans les cages, où Maxime Dupé a su relever le défi face à l’actuelle troisième de l’élite. Dans ce système inédit en 3-4-3, Nicolas Pallois, que Miguel Cardoso avait ostracisé, est donc revenu en grâce au côté de Diego Carlos et de Kara Mbodji. Fabio, entré en toute fin de match en Picardie, occupait lui le flanc droit à l’opposé de Charles Traoré, lequel, pour sa première apparition cette saison, s’offrit une passe décisive ! Enfin devant, l’association Waris –Coulibaly a également séduit même s’il a fallu attendre le second acte pour voir le secteur offensif s’animer.

Avant la pause, en effet, le seul à s’être vraiment fait remarquer fut d’ailleurs l’ex Lorientais. Dans le (presque) meilleur comme dans le (presque) pire : deux frappes dont l’une cadrées à la 43e minute, puis un avertissement reçu pour une intervention trop musclée à la 24e. Comme beaucoup, le Ghanéen se montrait ensuite beaucoup plus juste en seconde période après, dixit Halilhodzic, un premier acte « très moyen techniquement de la part des deux équipes. » La sienne, donc, s’en est bien mieux sortie ensuite, et pas seulement grâce à l’expulsion de Pedro Mendès à un quart d’heure de la fin. Maxime Dupé, par exemple, s’était auparavant chargé d’écoeurer l’attaque héraultaise en sortant deux tentatives successives à l’heure de jeu. Et, surtout, quelques minutes plus tôt,  Coulibaly avait déjà mis les Canaris sur le bon chemin en reprenant un bon centre de Traoré (0-1, 58e) !

La suite ?  C’est la touche Vahid, tout simplement. Le technicien fait d’abord entrer Valentin Rongier à la place de Lucas Evangelista (77e). Dans la foulée, le milieu de terrain lançait Waris qui mystifiait Bertaud d’une frappe bien placée (0-2, 80e) ! « A chaque fois qu’on a enchaîné deux-trois passes consécutives sans contrôle, rapides, on s’est créé des moments intéressants pour marquer, c’est une victoire logique ! » Un succès qu’Emiliano Sala, entré peu avant à la place de Coulibaly, s’est finalement chargé de sceller dans les arrêts de jeu sur un penalty transformé en deux temps (0-3). « C’est bien d’enchaîner avec une troisième victoire, il ne faut pas s’arrêter. »

Rendez-vous dés dimanche face à Guingamp à la Beaujoire en L1 pour un nouveau face-à-face entre ex de la Maison Jaune. Après Michel Der Zakarian, Antoine Kombouaré va donc se mesurer à la nouvelle méthode nantaise…

 

Ch.G.

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Pour résumer

A Montpellier, les Canaris ont décroché leur qualification pour les 8e de finale de la Coupe de la Ligue (0-3) dans un schéma inédit.

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