par nicolas.breton

FC Nantes : les + et les - de la défaite face à Rennes (0-3)

Sept matches, aucune victoire.

Le revers concédé ce dimanche sur sa pelouse par le FC Nantes, qui plus est face au Stade Rennais (0-3), plonge les Canaris dans une véritable crise de résultats. Comment en est-on arrivé là ?

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Points positifs :

- Le FCN est revenu en seconde période avec l'esprit conquérant qu'on lui connaissait en 2013. Positionnés haut, passant sur les ailes, les Canaris ont encaissé le deuxième but contre le cours du jeu. Mais nul doute que s'ils avaient démarré la partie sur ce rythme, ils auraient obtenu un meilleur résultat.

- Comme souvent lorsque son équipe patine, Serge Gakpé est celui dont vient l'étincelle : les démarrages de l'ancien Monégasque en première période ont abouti aux rares opportunités nantaises. Le jeune George-Kevin N'Koudou connaît certes du déchet mais il tente beaucoup et fait la différence balle au pied. Était-ce vraiment une bonne idée de le sortir dès la 57e minute ? Bonne prestation enfin de Rémy Riou, auteur de deux arrêts décisifs.

Points négatifs :

- Gênés par le pressing de leur adversaire, trop peu nombreux dans le camp adverse pour construire quoi que ce soit, les hommes de Michel Der Zakarian ont effectué une entame de match très moyenne. Le début de la seconde période a prouvé qu'avec davantage d'agressivité, de mouvement et de joueurs en attaque, il était pourtant possible de bousculer le SRFC.

- Jamais cette saison la défense n'avait encaissé trois buts à domicile. Le danger est surtout venu des côtés, Olivier Veigneau et Issa Cissokho étant mis au supplice par Kamil Grosicki et Paul-Georges N'Tep. Ce dernier est oublié sur le premier but, alors qu'aucun Nantais ne vient empêcher Konradsen de tirer sur le second. Une vraie faillite.

- Deux buts inscrits lors des sept derniers matches : les chiffres traduisent avec cruauté le manque de poids offensif des Canaris. L'absence de Djordjevic n'arrange rien. Car malgré leur bonne volonté, Bangoura et Audel, franchement, c'est léger. Nantes pense trop à défendre et oublie que c'est son enthousiasme offensif qui, en début de saison, lui avait permis de renverser des montagnes. MDZ a bien tenté d'aligner quatre attaquants dans la dernière demi-heure, mais le mal était fait et la défense s'est alors retrouvée aux abois.

- À 2-0, Issa Cissokho et sa bande ont lâché l'affaire et encaissé un troisième but humiliant, qui efface la victoire du match aller. Une fin de partie vraiment embarrassante.

Bilan : retrouver une solidité défensive, réapprendre à attaquer, réagir plutôt qu'agir... Les chantiers sont nombreux pour des Nantais à la dérive. La défaite de ce dimanche souligne le mal-être actuel de l'équipe avec autant d'emphase que le succès au match aller avait couronné l'état de grâce des Canaris. Cela semble bien loin, désormais...

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Sept matches, aucune victoire.

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