FC Nantes : les rumeurs, son poste... Lucas Deaux explique son début de saison difficile
Sa dixième saison en pro, Lucas Deaux l’a commencée dans une certaine incertitude.
Sa dixième saison en pro, Lucas Deaux l’a commencée dans une certaine incertitude.
Retour sur ces trois premiers mois de championnat durant lesquels le joueur n’a pas vraiment connu la stabilité. Sur le terrain et en dehors.
But! Nantes : Lucas, jusqu’à maintenant, comment avez-vous vécu votre début de saison au cours duquel vous n’avez pas toujours joué au même poste ?Lucas DEAUX : J’avoue que ce n’est pas facile, dans le sens où je peux être milieu le lundi à l’entraînement et défenseur central le lendemain. En match, c’est pareil. Maintenant, j’ai conscience de ne pas avoir été performant au milieu de terrain et d’avoir été bon en défense centrale, notamment contre Troyes. J’ai joué cinq fois derrière et à quatre reprises, on a pris aucun but donc j’estime remplir mon rôle comme il le faut. Après, s’il faut que je dois être aligné au milieu, je dois être bien meilleur que ce que j’ai montré. Il y a une doublette Birama Touré-Valentin Rongier qui fonctionne bien en ce moment (ndlr : entretien réalisé avant la blessure de ce dernier). C’est bien pour eux et je ne vais pas me répéter tous les ans en disant que je vais gagner ma place mais c’est quand même à moi de faire en sorte d’être meilleur et de me rendre indispensable à l’équipe pour espérer jouer plus.
Avez-vous digéré la fin d’été plutôt agitée vous concernant avec des rumeurs de départs vers la Belgique ?J’avoue que plein de choses se sont passées en même temps et c’est toujours un peu difficile d’assimiler tout ça. Surtout que depuis le début de ma carrière, je n’avais jamais été trop dans les rumeurs de transfert... Donc, même si ça fait longtemps que je suis dans le football, c’était nouveau pour moi. J’ai appris à découvrir. En plus, c’est arrivé à une petite période de flottement au niveau personnel, notamment avec la naissance de ma fille. Je ne m’en rendais pas compte sur le coup mais avec le recul, c’était un peu difficile. Il faut maintenant aller de l’avant. Comme tout se passe bien dans ma vie personnelle, ça me permet de relativiser pas mal de choses au niveau du football. Je suis épanoui en tant qu’homme et, du coup, je vis mieux les choses. Quand je suis sur le terrain, je me sens bien et je préfère retenir mes bonnes performances derrière plutôt que celles, médiocres, au milieu. Ça fait du bien, je suis content, heureux. Pour moi la vie est belle !
Vous aimeriez vous fixer dans l’axe, où vous semblez meilleur ?J’aimerais surtout me fixer à un poste (sourire) ! Le fait d’être au milieu et de passer derrière est en tout cas plus facile que l’inverse car le rythme est beaucoup plus intense au milieu. Il y a un besoin de repères. Au milieu, en tout et pour tout, j’ai dû faire une quinzaine d’entraînements, c’est trop peu. Pour le moment, j’ai donc plus de repères derrière. Je n’ai joué qu’avec Koffi (ndlr : Djidji) mais on s’entend relativement bien. Avec Rémy (Riou) aussi. Je suis bien dans l’axe...
On sent en effet que vous vous canalisez mieux dans l’axe…Le truc, c’est que si je pars du milieu pour me porter à l’attaque, le mec avec moi peut compenser tandis que si je pars de derrière… Face à Troyes, j’ai tenté un petit truc vers la fin. Bon, il y avait déjà 3-0 et, au final, ça a débouché sur une action franche donc pourquoi pas ! Plus sérieusement, c’est à moi d’être performant dans la continuité, de répondre présent quand on a besoin de moi. D’apporter à l’équipe ce que je sais faire, ce petit supplément d’âme, cette abnégation, cette envie que je peux véhiculer à plusieurs joueurs de l’équipe.
Propos recueillis par Charles GUYARD
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Retour sur ces trois premiers mois de championnat durant lesquels le joueur n’a pas vraiment connu la stabilité. Sur le terrain et en dehors.
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