par nicolas.breton

FC Nantes : Moimbé raconte ses premiers pas

Arrivé cet été chez les Canaris, le latéral gauche n’avait pu disputer le moindre match officiel en raison d’une blessure au quadriceps.

Wilfried Moimbé a enfin pu débuter sa carrière nantaise face au PSG à la Beaujoire et, malgré la défaite, il en garde un excellent souvenir.

But! Nantes : Wilfried, face au PSG, vous avez enfin disputé votre premier match cette saison, qui était aussi votre première en L1. Comment avez-vous digéré la soirée ?Wilfried MOIMBE : J’étais un peu fatigué parce que ça faisait deux mois que je n’avais pas joué de match officiel, à part soixante minutes avec la réserve, mais avec pas beaucoup de rythme. Les jambes étaient donc un peu lourdes mais ça a été.

Vous avez en effet demandé à sortir car vous commenciez à être cuit ?Oui, je l’ai demandé car au bout de la 5e minute, déjà, je n’en pouvais plus (sourire) ! C’est vrai que ce n’est pas le même rythme qu’en CFA ! Et puis, deux mois sans jouer, c’était dur. C’est moi qui ai donc demandé car ça commençait déjà à tirer.

Vous avez eu de bonnes sensations malgré tout ?Oui, ça va. Ce match-là, je l’ai surtout joué dans la tête parce que c’est vrai que je n’ai pas encore retrouvé toutes mes sensations. Je ne me sens pas comme lors de la préparation, au niveau des appuis, de tout en fait. Physiquement, j’ai encore un peu non pas d’appréhension, mais pas les mêmes sensations que lorsque je suis à cent pour cent. C’était un peu un match à jouer dans la tête, à la hargne.

"En venant ici de L2 et en étant une recrue, on sait qu’on est de toute façon attendu. Tout le monde attend de voir si la recrue est bonne ou pas."

Vous auriez même pu marquer !J’ai regardé à nouveau le match et c’est vrai que si j’y vais un peu plus tôt, je peux prendre un peu mieux la balle même si elle est passée quand même un peu loin.

Avez-vous eu la pression, sachant que, en tant que recrue, cela faisait deux mois que vous étiez attendu ?Ce n’est pas de la pression parce que, en venant ici de L2 et en étant une recrue, on sait qu’on est de toute façon attendu. Tout le monde attend de voir si la recrue est bonne ou pas, je m’y attendais donc un peu. Après, je pense que si les dirigeants m’ont recruté, c’est pour mes qualités, donc je vais essayer d’apporter ce que je sais faire à cette équipe.

Quelle image garderez-vous de votre première à la Beaujoire ?Le public ! C’est magnifique de jouer devant un public comme ça. Surtout moi qui n’aie évolué que dans des clubs de Ligue 2 où il n’y a pas forcément de grosses ambiances ! C’est cette image-là que je garde, l’ambiance des supporters. Même quand on en a pris deux ou trois, ils étaient toujours là. Pour nous, sur le terrain, c’est très important, ça donne vraiment envie de mouiller le maillot pour eux. C’est impeccable !

“L’image que je garde, c’est l’ambiance. Pour nous, sur le terrain, c’est très important, ça donne vraiment envie de mouiller le maillot pour les supporters.”

Ça vous a quand même libéré d’un poids le fait de jouer, non ?Oui, c’est vrai que ça fait du bien d’avoir joué ce match. Car en tant que nouveau, se blesser juste avant le premier match puis louper deux mois génère de l’impatience, de l’attente de partout : des supporters mais aussi de la part des dirigeants qui m’ont recruté. Donc il y avait cette impatience de ma part, j’avais vraiment hâte. Ça ne m’a pas enlevé un poids non plus car je n’avais pas “d’enclume” au-dessus de la tête, mais c’est vrai que ça m’a fait du bien et à la fin du match, j’étais très content d’avoir pu jouer avec le FC Nantes.

Ces deux mois sans jouer vous ont-ils permis de prendre plus facilement vos repères dans ce nouvel environnement ?Oui, mais avec un groupe comme ça et les dirigeants qui m’ont placé dans de très bonnes conditions, je me suis senti très rapidement à l’aise. Surtout que je connaissais quelques joueurs comme Birama Touré et Lucas Deaux, donc pour ça, il n’y avait déjà plus de souci.

Vous avez dû recevoir beaucoup de messages après votre premier match contre le PSG…Oui, beaucoup de messages d’amis, d’anciens joueurs et d’entraîneur. J’ai même pu parler avec Laurent Blanc et Jean-Louis (ndlr : Gasset, adjoint de Blanc à Bordeaux puis au PSG) qui m’ont lancés quand j’étais chez les Girondins. Beaucoup d’encouragements et de félicitations malgré la défaite.

Et ils ne vous ont pas lancés en L1 finalement…Non mais en Coupe de l’UEFA. J’avais d’ailleurs marqué !

Retrouvez cet entretien en intégralité dans le dernier numéro de But! Nantes, en kiosques ou sur notre boutique.

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Pour résumer

Wilfried Moimbé a enfin pu débuter sa carrière nantaise face au PSG à la Beaujoire et, malgré la défaite, il en garde un excellent souvenir.

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Rédacteur
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