FC Nantes : son avenir, Der Zakarian... Aristeguieta passe à l'offensive !

Fort de deux buts inscrits en fin de préparation, l’attaquant de 24 ans affirme haut et fort son désir de finir en beauté sur les bords de l’Erdre. Et espère que le nouvel entraîneur René Girard saura lui accorder la confiance que son prédécesseur, Michel Der Zakarian, lui a refusée.

Où vivez-vous à Nantes ?J’ai trouvé un appartement ! Comment avant, sur les bords de l’Erdre !

Serez-vous Nantais jusqu’à la fin de cette saison ?Oui. Même si le football change vite, j’ai l’intention de rester ici jusqu’à la fin de la saison.

Comment ressentez-vous l’équipe ?Depuis notre premier jour de préparation, on s’est amélioré, chaque jour. On l’a montré dans les matches amicaux. Il faut maintenant le montrer en championnat.

Aviez-vous besoin de partir en prêt pour revenir plus fort ici ?En décembre, que je suis revenu ici (après un prêt en MLS à Philadelphie), j’avais l’intention de rester ici. Je pense avoir fait les bonnes choses à l’entraînement pour ça. Mais le coach (Der Zakarian) était venu me parler pour me dire qu’il ne pouvait pas m’aligner pour une question de papiers ou quelque chose comme ça… Il m’a dit d’essayer de trouver une équipe mais mon intention était vraiment de rester là… Je suis quand même parti mais ça a été une mauvaise expérience au Red Star. Après, le football est comme ça. Il faut parfois prendre des risques. En janvier, ce n’était pas une bonne chose pour moi mais j’ai quand même beaucoup appris.

Là, pensez-vous avoir saisi votre chance à Nantes ?Oui. Il m’y reste un an de contrat et je vais tout faire pour montrer que le FC Nantes n’a pas fait d’erreur avec moi.

"Je vais tout faire pour montrer que le FC Nantes n’a pas fait d’erreur avec moi"

Vous avez été efficace durant la préparation !Oui, je suis en forme ! En tant qu’attaquant, je ressens beaucoup de confiance. Il y a aussi la confiance des autres partenaires, derrière, du staff, des supporters, de la presse… Je ne suis pas un grand dribbleur, prêt à dribbler deux ou trois joueurs avant d’aller marquer. Je suis plus à l’aise quand l’équipe joue pour faire en sorte que les ballons m’arrivent. Et avec les buts, tu crées une ambiance de confiance derrière. Pas seulement pour moi mais pour les autres attaquants.

Vous ressentez plus de confiance aujourd’hui ?Quand je suis arrivé ici, j’avais beaucoup de confiance ! Mais par la suite, quand j’ai moins joué, j’ai commencé à perdre cette confiance en moi. Il faut du temps pour regagner ça. Quand je suis parti de Nantes la première fois, il y a un an et demi, et que je suis revenu, l’équipe avait beaucoup changé, j’ai commencé à moins jouer et j’ai beaucoup perdu. Là, je connais certes quelques joueurs mais la confiance repart de zéro. Et quand tu commences à faire de bonnes choses, à créer une certaine alchimie entre les joueurs, ça se passe mieux.

L’entraîneur a changé : quelle différence faites-vous entre Michel Der Zakarian et René Girard ?C’est important ce changement. Ce n’est pas un secret de dire qu’avec le dernier entraîneur, on jouait un football très défensif. C’était très difficile pour les attaquants et l’équipe a terminé avec l’une des pires attaques. C’est dû au système ! Là, la mentalité de l’équipe a changé je pense. Même si je n’étais pas ici depuis un an et demi, j’ai parlé avec tous les joueurs, et vu presque tous les matches du FCN, et l’équipe joue vraiment différemment.

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