Nantes : Aristeguieta-Djordjevic, un duo d'enfer

Fernando Aristeguieta est du genre ponctuel. Il avait rejoint Nantes le 8 janvier, le mercato à peine lancé, comme pour éviter la cohue des derniers jours. Ce samedi après-midi, pour sa troisième apparition sous le maillot des Canaris, l'attaquant vénézuélien a inscrit non pas son premier but, mais ses premiers buts avec le FC Nantes : le premier après seulement 7 minutes de jeu, le second en fin de partie, à la 83e minute.

Une entente prometteuse avec Djordjevic

À l'issue de la rencontre, l'entraîneur nantais Michel Der Zakarian n'a pas manqué de saluer le réalisme de sa recrue : "Il a montré qu'il était capable de terminer les actions. C'est aussi un combattant. Et il donne de la profondeur au jeu, même s'il n'est pas très rapide." Pas très rapide, mais bien plus complet que son physique de déménageur ne peut le laisser croire. Comme il l'avait montré dès son premier match en Coupe de France à Épinal, Aristeguieta est capable de redescendre d'un cran et de jouer avec ses partenaires.

Contre Le Mans, plus encore que ses deux buts, c'est l'entente entre l'ancien joueur de Caracas et son compère de l'attaque Filip Djordjevic qui a marqué les esprits. Alignés pour la deuxième fois d'affilée côte à côte, mais cette fois à l'extérieur, les deux hommes ont beaucoup combiné, l'international serbe offrant au Vénézuélien son premier but de l'après-midi. Avant de trouver à son tour le chemin des filets, tordant le coup à l'idée selon laquelle deux buteurs ne pourraient évoluer ensemble, l'un grignotant forcément l'espace de l'autre.

La défense n'est plus le seul point fort

Fort de cette attaque à deux têtes, le FC Nantes enchaîne son deuxième succès de suite en championnat et conforte sa place de leader de Ligue 2. Sa défense, la meilleure du championnat (15 buts encaissés), constituait jusqu'alors le point fort de l'équipe. Désormais, l'attaque des Canaris ne repose plus sur le seul Djordjevic (15 buts inscrits). Il ne va plus manquer grand chose à ce Nantes-là pour avoir une vraie tête de Ligue 1...

Lire aussi : l'interview de Fernando Aristeguieta dans But! Nantes.