OGC Nice : les Ultras sortent du silence !
Le parquet de Nice annonce ce mardi l’ouverture d’une enquête après les violences commises à l’encontre des joueurs de l’OGC Nice, Jérémie Boga et Terem Moffi. Les Ultras niçois de la populaire sud viennent quant à eux de donner leur version des faits…
Il fallait s’y attendre : Le parquet de Nice annonce ce mardi l’ouverture d’une enquête après les violences commises à l’encontre des joueurs de l’OGC Nice, Jérémie Boga et Terem Moffi. Dimanche, à leur retour de Lorient, les deux attaquants de l’OGC Nice ont été contraints de descendre du bus avant de recevoir des coups, des crachats des et insultes entraînant des rapports d’ITT. Le SLPJ de Nice se saisit de l’affaire pour des faits de violences aggravées, participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations, et non-empêchement d’un délit portant atteinte à l’intégrité corporelle. Des auditions sont déjà en cours.
Les Ultras affirment que le rapport de police ne fait état d’aucun fait de violence
Ce soir, c’est au tour de l’Association des Ultras Populaire Sud de Nice de prendre la parole. Les Ultras certifient avoir cherché à apaiser la situation et n’avoir pas commis de violences…. « L’association Ultras Populaire Sud Nice entend revenir sur les événements qui ont eu le lieu le 30 novembre au centre d’entraînement, à l’occasion du retour du déplacement à Lorient. L’association Ultras Populaire Sud Nice souhaite préciser qu’elle n’est pas à l’origine de cette manifestation, laquelle émane uniquement d’un mécontentement général des supporters de l’OGC Nice, suite aux mauvais résultats de leur équipe. Certains cadres de l’association ont contribué à l’apaisement ainsi qu’à la dispersion du rassemblement, en collaboration avec les forces de l’ordre. Aucun membre de l’association présent sur place n’a été témoin des prétendus violences ou dégradations alléguées par les joueurs. À cet égard, le rapport de police confirme une atmosphère hostile envers les joueurs, mais ne relève aucun fait de violence ou de dégradation. Si les faits de violence étaient avérés, l’association dénoncerait de tels actes, qui ne sauraient trouver leur place dans ce genre de rassemblement », a communiqué le groupe de supporters.



















