par Alexandre Corboz

OL - ASSE J-5 : les 3 raisons d'un derby dépassionné

Alors que le derby OL – ASSE doit déjà se jouer dans cinq jours au Groupama Stadium et que les deux clubs sont au coude à coude en Ligue 1, la mayonnaise a du mal à monter en ce mois de novembre.

Pourquoi ?

Le calendrier n'aide pas le derby

S'il n'est pas simple de se remettre dans le bain de la Ligue 1 après une trêve internationale, il l'est encore moins de démarrer le vendredi soir. C'est pourtant sur cette programmation précise que le derby a été placé. Non pas que Canal+ minimise l'affiche mais du fait des aléas du calendrier qui impose à l'OL de jouer un match décisif de Ligue des Champions contre Manchester City le mardi suivant. Forcément, un tel placement en prime (21 heures) mais à la veille du week-end donne un goût d'affiche de second plan à cet OL – ASSE.

L'absence d'une véritable rivalité en tribune pèse

Ce qui a souvent fait le sel des derbys passés mais également leur histoire, c'est aussi la rivalité entre les deux publics. Une rivalité qui, avant de se retranscrire par un chambrage sur les réseaux sociaux, se retrouvait couchée sur banderoles et tifos au travers d'animations qui ont fait date. Comme à plusieurs reprises ces dernières saisons, le derby à Lyon se jouera sans supporters de l'ASSE suite à une décision de la Commission de discipline de la LFP (fermeture du parcage visiteurs).

Les deux clubs ne se prêtent plus au jeu des petites phrases

Les OL – ASSE et ASSE – OL ont souvent été marqués par des petites phrases. Des vannes de locomotive, de wagons, de banlieue footballistique, de carottes et de PlayStation. Conscients de la dérive violente entre les deux publics, Lyonnais comme Stéphanois ont bien calmé le jeu. C'est bien simple : depuis le chambrage gentillet de Roland Romeyer sur la « Ferrari Ruffier et la 2CV Vercoutre » en décembre 2012, plus de bons mots des deux côtés. Parfois, le pompier-pyromane Jean-Michel Aulas pique les supporters des Verts par une petite phrase sur Twitter mais dans l'ensemble, cela reste très calme... Et il y a fort à parier que le cru novembre 2018 ne déroge pas à cette règle. Côté Stéphanois, la discrétion (et le retrait) médiatique est de mise depuis l'arrivée de Frédéric Paquet. Hors période de derby ou dans la semaine précédente, les Verts filtrent beaucoup plus leurs interventions médiatiques pour ne pas faire d'impair. Côté Lyonnais, difficile de fanfaronner également vu l'inconstance affichée par l'équipe en ce début de saison.

Alexandre CORBOZ

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Pour résumer

Alors que le derby OL – ASSE doit déjà se jouer dans cinq jours au Groupama Stadium, la mayonnaise a du mal à monter en ce mois de novembre.

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