par La rédaction

Equipe de France, Domenech, le PSG, sa quenelle … Les vérités de Nicolas Anelka

Rare dans les médias, Nicolas Anelka (35 ans) a accordé un long entretien à France Football depuis l’Inde où il finit tranquillement sa carrière du côté du Mumbai City FC.

Rare dans les médias, Nicolas Anelka (35 ans) a accordé un long entretien à France Football depuis l’Inde où il finit tranquillement sa carrière du côté du Mumbai City FC. Apaisé dans son propos, l’homme aux 69 sélections et 14 buts tire un bilan « très médiocre » et souligne aussi « l’incompréhension » qu’il a eu avec les sélectionneurs : « Je pense que si j’avais eu un coach qui avait accompli une grande carrière en tant que joueur et qui avait évolué dans des grands clubs comme “DD” (Deschamps) ou “Lolo” (Blanc), cela se serait passé autrement. Un coach avec de l’expérience du haut niveau, un coach avec lequel il y aurait eu une confiance réciproque.»

« Domenech ? C’est dur de parler football avec lui »

Anelka a notamment égratigné Raymond Domenech, quelqu’un avec qui « c’est dur de parler football car il n’y a pas grand-chose à dire » : « Je vais être gentil avec lui en disant qu’il est gentil. Déjà, c’est dur de parler football avec lui car il n’y a pas grand-chose à dire. Cela étant, j’ai apprécié l’homme, j’avais un dialogue avec lui. Mais il est resté braqué pendant le Mondial. C’est dommage. Après, chacun ses torts. Lui pense que c’est la faute des joueurs, nous on pense que c’est la sienne. La page doit se tourner. Il est temps. Nous sommes tous pères de famille, on ne va pas continuer à faire les gamins sur une histoire qui date d’il y a quatre ans. »

« Je ne regrette pas d’avoir soutenu mon frère (Dieudonné) »

Concernant sa fameuse quenelle qui lui a valu une longue suspension et une parenthèse de neuf mois dans sa carrière, l’enfant terrible du foot français ne regrette pas d’avoir « soutenu son frère » Dieudonné. « Il y a une raison pour laquelle je fais les choses. Je sais pourquoi je l’ai fait. Après, les polémiques, je suis assez grand pour me débrouiller tout seul. J’assume mon choix et mon geste. J’ai tourné la page. Je vis avec et je me porte très bien. Je ne suis ni raciste ni antisémite. Mais je ne peux pas forcer les gens à me croire. Chacun est libre de son opinion. Certains ont été dupés et ont oublié d’avoir leur propre réflexion. Tant pis pour eux s’ils sont convaincus que tout ce qui se dit et s’écrit est vrai », glisse-t-il.

« Paris, je les vois encore terminer champions, devant l’OM »

Enfin, Anelka a fait une petite dédicace au Paris Saint-Germain, l’un de ses « clubs de cœur » : « Cette saison, je les vois encore terminer champions, devant l’OM. Paris reste spécial pour moi, j’allais au Parc des Princes quand j’étais jeune, c’est là où j’ai débuté. Je reste fier et me revendique de Paris, de la banlieue et du PSG. Peu de joueurs de la région y ont été formés. »

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Pour résumer

Rare dans les médias, Nicolas Anelka (35 ans) a accordé un long entretien à France Football depuis l’Inde où il finit tranquillement sa carrière.

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