par Benjamin Danet

OGC Nice - PSG (0-3) : La balade parisienne en trois faits marquants et un léger bémol

Le PSG, qui se déplaçait cet après-midi à Nice, n'a éprouvé aucune difficulté pour s'imposer (3-0).

Du travail bien fait, très bien fait même.

Un premier acte parfaitement maitrisé

De l'avis de tous ceux qui ont suivi la rencontre, le PSG aurait du revenir aux vestiaires avec un avantage beaucoup plus conséquent (1-0). Certes, Neymar (22e) avait une fois encore montré sa technique phénoménale, d'une frappe enroulée du pied droit, mais que d'occasions à signaler ! Et quelle fluidité dans le jeu. Les Parisiens, qui retrouveront la Ligue des Champions la semaine prochaine (mercredi face à l'Etoile Rouge de Belgrade), ont fait preuve de sérieux et d'une maitrise ahurissante. Tous ont mis les ingrédients nécessaires pour accomplir un match parfait. Diaby une fois encore convaincant, Di Maria précieux dans ses remises (plus que dans ses frappes), Rabiot partout, Neymar facile (un peu trop de temps à autre), Mbappé au-dessus (on va y revenir), Nkunku sérieux, on ne s'étonnait même plus de l'apathie des attaquants niçois, pris au marquage par une défense elle-aussi exemplaire (Kimpembe). Avec un état d'esprit remarquable, quarante-cinq minutes durant, le PSG s'est littéralement baladé. Et a poursuivi en seconde période.

Mbappé toujours aussi facile

Certes, vous ne trouverez pas son nom parmi les buteurs parisiens du jour. Car Kylian Mbappé, une fois encore étincelant, a surtout permis à ses partenaires de s'illustrer. Notamment sur le second but inscrit au retour des vestiaires par Christopher Nkunku (47e). De retour de suspension, le champion du monde (averti à la 67e minute), idéalement servi par Di Maria, effectuait une énième geste sublime au prix d'un dribble devant le gardien niçois, Walter Benitez. En jambe, toujours bien placé, mais parfois trop individualiste, Mbappé a rendu une copie très propre. Ce n'est pas Neymar, à qui Mbappé a offert un doublé en toute fin de match, qui dira le contraire....

L'effectif souffle, un record égalé....

Edinson Cavani ? Sur le banc de touche tout au long du match. Au même titre d'ailleurs que Marco Verratti, entré en jeu à la 70e minute seulement. Les deux hommes ont donc profité des choix de leur entraîneur pour souffler avant deux échéances importantes, contre l'Etoile Rouge et Lyon en championnat dans une semaine. Même Angel Di Maria est sorti à vingt minutes du terme tant son équipe dominait les débats. Le PSG est tellement supérieur à ses adversaires en Ligue 1, qu'il permet à son entraîneur de faire tourner quand bon lui semble. 7 journées de championnat et déjà 9 points d'avance sur les Verts de Saint-Etienne avant la rencontre OL-Nantes ce soir. Par ailleurs, et comment ne pas le signaler, le PSG a aujourd'hui égalé un énième record. Le club de la capitale, vainqueur de ses sept premiers matchs de championnat, en a signé un 8e, rejoignant ainsi l’Olympique lillois (1936-1937) pour le meilleur départ d'un club français en championnat.

...Et beaucoup d'occasions ratées

C'est le seul bémol à mettre à la performance des Parisiens : ils auraient pu, et même du, gagner cette rencontre avec 5 ou 6 buts d'écart. On ne compte plus les occasions franches, les duels perdus et les mauvais choix aux abord de la surface niçoise. Il s'agit, bien entendu, d'un problème que beaucoup d'entraîneurs aimeraient connaître en Ligue 1 : Thomas Tuchel doit en être conscient. Il pourra toutefois se dire que son équipe, comme depuis le début de la saison, a inscrits trois buts. Et ce n'est pas terminé...

L.T.

 

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Pour résumer

Le PSG, qui se déplaçait cet après-midi à Nice, n'a éprouvé aucune difficulté pour s'imposer (3-0).

Benjamin Danet
Rédacteur
Benjamin Danet

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