Lancer le diaporama
PSG : les 5 plus gros flops de l'histoire du club
+4
LANCER LE DIAPORAMA
par nicolas.breton

PSG : les 5 plus gros flops de l'histoire du club

Au PSG, on aime ce qui brille.

Parfois trop. Et lorsque certains plans com' prennent le pas sur la logique sportive, lorsqu'un joueur est recruté en fonction de son CV ou de sa nationalité, sans prendre en compte sa forme du moment, cela donne quelques bides mémorables. Voici les cinq plus gros.

[gallery]

1. Anelka et la "génération PlayStation" (2000, 60 M€)

Été 2000. Les dirigeants parisiens, encouragés par Canal+, démontent l'équipe qui vient de se classer deuxième du championnat pour attirer Nicolas Anelka, mais aussi Stéphane Dalmat et Peter Luccin, censés donner au club un visage plus jeune et plus "banlieue". Coût de l'opération : près de 60 M€ (320 millions de francs à l'époque) ! Passé le carton face à Rosenborg (7-2) en octobre, la formation Bleu et Rouge, l'une des meilleures de l'histoire sur le papier, ne met plus un pied devant l'autre. Le remplacement de Philippe Bergeroo par Luis Fernandez, qui recrute espagnol en janvier, enterre au bout de cinq mois le grand projet du club.

2. Mateja Kezman (2008-2010, 3,7 M€)

Paul Le Guen est du genre têtu. Lorsque son président Charles Villeneuve lui impose cette recrue à l'été 2008, l'entraîneur du PSG ne se laisse pas faire et cantonne l'attaquant serbe au banc de touche. Il faut dire que les rares apparitions de ce dernier n'inspirent pas vraiment confiance : très maladroit devant le but, Kezman se met définitivement les supporters du Parc des Princes à dos en jetant son maillot sur la pelouse un soir de février 2009 contre Bordeaux. Depuis, le jeune retraité tue le temps en tenant des propos homophobes. Lui n'est pas du genre têtu...

3. Everton Santos et Williamis Souza (2008, 4 M€)

Recrutés ensemble (pour trois saisons et demi !) lors du mercato d'hiver 2008, les deux Brésiliens ne mettront que quelques semaines à convaincre supporters et dirigeants de leur incapacité à évoluer en Ligue 1. C'est le plus jeune, Santos, qui se grille le premier en comparant son jeu à celui de Robinho, une sortie qui lui vaudra le surnom de "Jean-Claude Robignaud" au sein-même du vestiaire. Plus qu'aucun autre, le recrutement d'Everton et Souza symbolise les années galère du club de la capitale, réduit à engager du Brésilien de seconde zone le 31 janvier à 23h56 en rêvant du nouveau Raï...

4. Jean-Michel Larqué (1977-1979)

Un triple flop, puisque c'est à la fois comme entraîneur (à 29 ans !), puis comme entraîneur-joueur (les manques de l'effectif parisien l'obligeant à retrouver les terrains), et enfin comme joueur tout court que l'ancien Stéphanois défend les couleurs Bleu et Rouge entre 1977 et 1979. La mayonnaise ne prend jamais et son équipe termine aux onze puis treizième places du classement de D1. Certains supporters voient dans l'échec de son expérience parisienne la raison profonde de la férocité dont le consultant fait parfois preuve à l'égard du club de la capitale sur les ondes...

5. Diego Lugano (2011-2013, 3,5 M€)

Les Qataris n'ont pas fait beaucoup d'erreurs de recrutement (en même temps, avec de tels moyens...), mais en voici une. Son arrivée tardive, sans préparation, et le but salvateur qu'il inscrit quelques mois plus tard face à Locminé (2-1) en Coupe de France n'atténuent en rien l'échec de Lugano au PSG. Véritable icône en Uruguay, l'ancien joueur de Fenerbahçe provoque un nombre incalculable de fautes et affiche une lenteur à faire passer Sylvain Armand pour Usain Bolt. Même ses excuses sont mauvaises. L'histoire retiendra qu'un jour, le capitaine de la Celeste, vainqueur de la Copa America 2011, s'est fait balader par Brice Jovial.

Mentions honorables : Osvaldo Ardiles, Christophe Revault, Vampeta malgré ce but, Nicolas Ouédec, Ray Wilkins, le gang des Helder (le "Deschamps portugais" de 1998 et le défenseur à l'agonie de 2004), Joaquim Agostinho, Salah Assad, Branko Boskovic malgré ceci, James Debbah, Edmilson, André Luiz, Joel Camargo, Geraldao, Hugo Leal, Carlos Bueno, Sergueï Semak, Adailton...

Joueurs injustement considérés comme des flops : Reinaldo (pas un génie, mais il faisait son job), Martin Cardetti (une blessure a gâché des débuts réussis), Bonaventure Kalou (une bonne première saison et un but en finale de Coupe de France contre l'OM), Christian Wörns (défenseur solide mais non désiré par le nouveau président Charles Biétry), Mickaël Landreau (sa première saison est brillante, la deuxième ratée, la troisième correcte), Edinson Cavani, Javier Pastore et Lucas (malgré leur irrégularité et leur prix, les trois hommes ont connu de grands moments)...

JD (avec OE et CB)

Lire aussi :- Weah, Ronaldinho... Les 5 joueurs les plus surestimés de l'histoire du PSG- Le grand quizz sur l'histoire du PSG- Les 5 plus gros flops de l'histoire de l'OM

Envie de parier sur la LIGUE 1 ? 170€ offerts avec PMU.fr : cliquez ici !

Podcast Men's Up Life
 

Pour résumer

Au PSG, on aime ce qui brille. Parfois trop. Et lorsque certains plans com' prennent le pas sur la logique sportive, cela donne quelques bides mémorables.

nicolas.breton
Rédacteur
nicolas.breton

La quotidienne

Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.

Albums Photos