PSG - Mercato : En attendant sa signature, cinq choses à savoir sur Gianluigi Buffon

Voici cinq traits de sa personnalité pour en savoir plus sur cette icône.

Gardien de but, une tradition familiale

Gianluigi n’est pas le premier membre de la famille Buffon à devenir gardien de la Squadra Azzurra. En effet, lors de la Coupe du Monde 1962, le dernier rempart italien se nommait : Lorenzo Buffon, grand-oncle de l’actuel capitaine de la sélection. Malgré une belle carrière (Milan AC, Genoa, Fiorentina,…), ce dernier ne compte "que" 16 sélections avec l’Italie. Minime à côté des 176 de Gigi…

Thomas Nkono, l'idole

Alors que le jeune Gianluigi, alors âgé de 12 ans, continue sa formation en tant que défenseur central, il décide de reculer d’un cran pour devenir gardien de but. La raison ? Les performances du portier camerounais Thomas Nkono durant la Coupe du Monde 1990. L’une des personnes qui a le plus influencé sa vie sportive : "Il me fascinait. Ma passion pour le Cameroun découle de ce fait. Le Camerounais avait une façon si exceptionnelle d’interpréter le rôle de gardien de but qu’à la fin, il ne pouvait m’être que sympathique. D’ailleurs, Nkono a changé le cours de ma carrière et forcément de ma vie."

Une période de doute

Buffon est connu pour être l’un des joueurs les plus fair-play et respectueux de la planète foot. Dés son arrivée dans le vestiaire de la Juve en 2017, Blaise Matuidi a pu constater le phénomène. Propos relayés par Orange Sport. "Je le connaissais en tant que joueur, mais pas en tant qu'homme. Et l'homme, lui aussi, est extraordinaire. D'emblée, il m'a fait la bise, ça m'a vraiment marqué. Je l'ai interprété comme une manière de me dire : "Tu es de la famille". La vie de Buffon n’a pas toujours été facile. En Décembre 2003, il connait un sérieux coup de moins bien qui le conduit même à la dépression. Périodes ombre qui dure jusqu’en juin 2004. Dans son autobiographie, il raconte : "Je n'étais pas satisfait de ma vie et du football, et donc de mon travail. Mes jambes se mettaient à trembler à l'improviste". Lui qui est connu pour son amour du maillot italien, et sa volonté de tout donner, avoue à La Stampa qu’il a peur de participer à l’Euro 2004 se déroulant au Portugal. Malgré l’élimination de la Squadra en phase de poule, et deux buts encaissés face à la Bulgarie et la Suède, l'événement lui permet de sortir la tête de l’eau.

Une fâcheuse référence

Le Buffon d’aujourd’hui, associé au fair-play, à l’exemplarité et au respect n’a pas toujours été ainsi. Lorsqu'on remonte le temps, et que l'on se penche sur l'année 2000, on découvre le Buffon de Parme. Qui, en tout début de saison, demande à porter le numéro 88. Or, ce numéro soulève aussitôt une grosse polémique puisqu’il est l’équivalent alphabétique des lettres HH, qui sont les initiales de Heil Hitler. Pour Buffon, c’est un énorme malentendu. Ce numéro lui évoque plus deux paires de… testicules, qui sont un symbole de force et de détermination. Buffon finit toutefois par oublier cette idée et portera bel et bien le n°1 tout au long de la saison.

L'ambition, déjà...

Dès ses premières sélections en équipe d'Italie, à la fin de l'année 1997, Gianluigi Buffon affiche sa volonté d’être le gardien n°1. Cependant, la concurrence de de Francesco Toldo et de Gianluca Pagliuca, le renvoie, lors du mondial 98, au rang de numéro 3 dans la hiérarchie. Un choix qu’il a du mal à accepter et qu'il fait vite comprendre à son entraineur, Cesare Maldini. Lors d’une séance de tirs aux buts, Buffon refuse ainsi de plonger, prétextant qu’il n’en voit pas l’utilité vu qu’il ne sera jamais titulaire. Cesare Maldini le renvoie aussitôt  aux vestiaires. Interrogé sur cet épisode, Buffon estime avoir beaucoup appris et en être sorti plus grand.

Leonard Mechain