Pas facile d'être dirigeant de club : il faut épargner les susceptibilités des joueurs, jongler avec leurs exigences et tenter de faire en sorte que tout le monde soit heureux sans se ruiner pour autant.
L'état-major du Real Madrid sait combien il est difficile de préserver ce fragile équilibre. En accordant en septembre à son attaquant Cristiano Ronaldo la prolongation de contrat à laquelle il aspirait (son salaire avoisinerait désormais les 18 millions d'euros par an) et en recrutant Gareth Bale, dont les émoluments flirteraient avec les 10 M€ annuels, le club merengue a ouvert la boîte de Pandore. Un à un, les cadres de l'effectif se presseraient désormais devant la porte du président Florentino Perez pour que leurs revenus sont à leur tour augmentés. Le défenseur Sergio Ramos et ses 5,5 millions d'euros par an menace de partir en Angleterre s'il n'obtient pas davantage, son acolyte de l'arrière-garde Pepe ne se satisfait plus de ses presque 4 M€.
Le quotidien El Mundo Deportivo va jusqu'à parler de "guerre du vestiaire" , une expression évidemment excessive venant de ce quotidien pro-Barça. Reste que le Real va sans doute devoir céder à certaines de ses stars... ou en céder quelques-uns si le mécontentement perdurait. Sergio Ramos, notamment, a été pressenti cet été du côté de Chelsea, de Manchester City et même, brièvement, du PSG.
En accordant à leur attaquant Cristiano Ronaldo le salaire auquel il aspirait, les dirigeants merengue ont ouvert la boîte de Pandore...
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