Bilan – Stade Rennais : de tous petits Bretons pas très mignons

La faute à un « projet de jeu » qui tarde à se mettre en place… 

Le premier bilan :

Avec le départ de Frédéric Antonetti et l’arrivée à la tête de l’équipe du « héros de San Sebastian » Philippe Montanier, le Stade Rennais avait promis monts et merveilles. Un jeu offensif labélisé « Liga » et enfin des résultats dignes de ce nom. Prétendant à l’Europe comme chaque début de saison, le club breton n’a que trop rarement fait preuve d’une qualité de jeu digne de ce nom. Bien sûr, il y a eu le succès probant à Toulouse (5-0) mais il masque à peine la 15e place et les trois derbys largement perdus face à Nantes, Guingamp et Lorient. Déjà cinq mois que cette équipe est en rodage, ça fait un peu beaucoup non ?

Le Top : Foued Kadir

En échec à l’OM où il venait  de passer six mois compliqués, l’international algérien de 30 ans s’est parfaitement relancé en Bretagne. En l’espace de cinq mois, l’ancien Valenciennois a déjà inscrit cinq buts (dont deux doublés). Deuxième meilleur marqueur de club derrière le très « suffisant » Nelson Oliveira (7 réalisations), Kadir s’impose comme un titulaire indiscutable du onze de Montanier… Quand ses pépins physiques le laissent tranquille.

Le Flop : Julien Féret

Avec l’arrivée de Foued Kadir, le retour de blessure de Romain Alessandrini et la présence de Jonathan Pitroipa, il allait forcément y avoir une victime. En fin de contrat en juin prochain, c’est l’élégant Julien Féret qui a fait les frais de l’arrivée de Philippe Montanier. S’il a quand même pas mal joué depuis le début de saison (15 apparitions, 12 titularisations), l’ex-Nancéien n’a jamais été décisif. Un bilan assez incroyable pour un joueur quand même auteur de 11 buts et 5 passes l’an dernier…

L’avis de Pierre Ménès :

« Pour moi, cette équipe est une imposture. Montanier est arrivé auréolé de sa bonne saison en Espagne. On nous a balancé cette histoire de projet de jeu. Aujourd’hui, ils sont 15^e avec dix joueurs qui sont partis et autant qui sont arrivés. Je ne vois aucune valeur ajoutée. Avec eux, c’est un peu toujours pareil ! Du temps d’Antonetti, j’avais l’habitude de dire que, grâce à Rennes, on connaissait le sixième de L1. Là, s’ils finissent sixième, c’est bien pour eux. Mais bon … Quand on a un président milliardaire qui n’est là que pour boucher les trous et n’investit pas… Je ne dis pas que le Rennes de Pinault doit lutter avec Paris et Monaco. Mais le Rennes de Pinault devrait, avec un investissement raisonnable, prétendre régulièrement aux places européennes. Ça m’énerve d’autant plus qu’ils ont tout : le stade, le centre d’entraînement… »

La bûche de Noël : la grosse frappe de Nelson Oliveira face à l’OM

Ce à quoi il faut s’attendre au Mercato :

Cet hiver, le Stade Rennais devrait se montrer actif. Jugeant son groupe « faible techniquement », Philippe Montanier attend des renforts offensifs. Malgré l’arrivée de trois latéraux gauches l’été dernier (Armand, M’Bengue, Emerson), le club breton cherche encore un renfort de côté gauche. Au niveau des départs, Romain Alessandrini souhaite toujours partir. Quant aux cinq joueurs en fin de bail en juin (Apam, Boye, Moreira, Doucouré, Féret), aucun ne sera retenu en cas d’offre.

Alexandre CORBOZ

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Pour résumer

Très ambitieux avec l’arrivée de Philippe Montanier sur le banc, le Stade Rennais est profondément englué dans le ventre mou de Ligue 1 (15e avec 21 points)

Rédacteur
La rédaction