ASSE : Gasset veut que ses joueurs se réveillent contre Caen

Le coach stéphanois espère que ses troupes réagiront ce soir, contre Caen, à Geoffroy-Guichard.

But ! : Jean-Louis, comment abordez-vous ce match contre Caen ?

Jean-Louis GASSET : Comme pas mal d’équipes, notre début de saison est moyen au niveau des points. Mais on n’est pas loin de la 4^e ou 5^e place. On est loin de notre rendement. On est encore à la recherche et il faut vite trouver la solution.

Sur quoi avez-vous axé le travail depuis Paris ?

On a beaucoup travaillé physiquement ces derniers jours. A Paris, il y a eu un coup de moins bien moralement et physiquement, en deuxième mi-temps. On s’est remis en question après le 4-0. La première mi-temps avait pourtant été bonne. On avait contrarié les Parisiens. Mais il aurait fallu aller au bout des choses dans la finition. On a eu les situations.

Yann M’Vila  dit que les adversaires lisent mieux votre jeu…

Il a raison. Ils mettent un joueur sur lui. On a travaillé pour changer des choses. Il avait l’habitude de se décaler sur la gauche pour relancer. Il faut trouver d’autres façons de démarrer nos actions.

« Il faut que les joueurs s’investissent beaucoup plus. Qu’ils soient plus en mode guerriers. Ils sont trop souvent en mode sommeil. »

Le stade sera plein contre Caen. Cela change des choses ?

Bien sûr. Un stade de foot, faut qu’il soit plein. Ce n’est pas un 12^e homme pour nous. C’est deux poumons. On retrouve nos supporters. Ils nous transcendent. J’espère que Caen sera notre match référence. Ça avait été un déclic en janvier dernier et après on avait enchaîné. J’espère que l’histoire va se répéter. Pour cela, il faut que les joueurs s’investissent beaucoup plus. Qu’ils soient plus en mode guerriers. Ils sont trop souvent en mode sommeil.

Sur quels leviers jouez-vous ?

Surtout sur l’aspect psychologique. Il faut qu’on enlève le costard-cravate pour remettre le bleu de chauffe si on veut faire une série.

L’élan de la fin de saison dernière a été stoppé…

Oui. Le foot, c’est des cycles, comme dans la vie. Là, je prends moins de plaisir à regarder l’équipe jouer. Chaque joueur doit faire un peu plus. Il ne faut pas être alarmiste. On n’a fait que cinq matches. On n’en a perdu qu’un. Mais il faut être conscient de ce que l’on doit faire.

Les critiques vous agacent ?

Non. Elles sont logiques. Mais on nous jugera au bout de 38 matches, quand on fera le bilan.

Laurent HESS