ASSE - Mercato : Cinq choses à savoir sur Wahbi Khazri

En attendant son dernier match du mondial, ce soir face au Panama, voici cinq choses à savoir sur le Tunisien.

L’enfant de la Corse

Wahbi Khazri est né en Corse, à Ajaccio. C’est sur l'île de beauté qu’il débute avec le club amateur de la Jeunesse Sportive Ajaccienne. En 2004, à défaut de choisir l’autre club de la ville, l’AC Ajaccio, Khazri rejoint le centre de formation du Sporting Club de Bastia. Et ce sans aucune hésitation. "Ils sont venus me chercher dès le plus jeune âge (13 ans) et ils avaient un bon projet, sportif et scolaire. J’étais emballé par ce club et je n’ai même pas hésité une seconde entre Bastia et l’ACA." (SoFoot). Enfant de la Corse, il explique également qu’il n’a jamais subi le racisme sur l’ile de beauté, loin des clichés persistants. "Dire que les Corses sont racistes, ce n’est pas vrai. Cela fait 21 ans que je suis ici et je n’ai jamais été victime de racisme." (SoFoot). Il signe son premier contrat professionnel en 2009 avec le Sporting, avant de choisir la sélection tunisienne en décembre 2012 et de rejoindre les Girondins de Bordeaux en 2014. Au total, sous le maillot bastiais, il aura joué 188 matchs et marqué 35 buts.

Un joueur à fort caractère

International tunisien depuis le mois de janvier 2013, et un match contre l'Ethiopie, Wahbi Khazri a disputé sa première Coupe d’Afrique des Nations en 2015, en Guinée Equatoriale. La Tunisie se hisse en demi-finale et rencontre le pays hôte. Après que le Tunisie ait ouvert le score à la 70e minute, par Aouachi, la Guinée bénéficie d’une grossière erreur d’arbitrage et d'un pénalty pour le moins litigieux.  La Guinée finit par s'imposer en prolongation et élimine les Aigles de Carthage. Un fait de jeu qui ne passe pas pour Wahbi Khazri. Au terme de la rencontre, il affiche sa volonté de ne plus jamais porter le maillot tunisien, si c’est pour être victime de telles injustices. Il reviendra sur ses paroles et disputera l’édition suivante en 2017.

Une mauvaise expérience, mais aucun regret

Lors du mercato hivernal 2016, le Tuniien tente sa chance à Sunderland, en quittant la Ligue 1 et les Girondins de Bordeaux. Une première expérience loin d’être convaincante pour Khazri qui va jouer, en un an et demi, 42 matchs et va inscrire seulement 3 buts. Une vraie déception à titre personnel. Les Black Cats de Sunderland descendent en Championship lors de la saison 2016-2017 et Khazri, dans la foulée, est prêté au Stade Rennais. Pour autant, il ne regrette pas son choix d’avoir rejoint la Premier League. "Je ne regrette pas une seconde car c’était la Premier League, un championnat qui m’attirait, que je voulais découvrir" (Sport).

Un leader naturel

Que ce soit en club, où en sélection, Wahbi Khazri montre l’exemple. Généreux dans ses efforts, appliqué, il est considéré comme un leader pour ses coéquipiers : "Pour moi, c'est l'un des joueurs clefs de notre équipe nationale",  d’après Naim Sliti qui le côtoie en sélection. Ce dernier poursuit, énonçant ces qualités : "Avec la Tunisie, c’est un des leaders naturels du groupe". Nabil Maâloul, le coach tunisien , le fait évoluer en pointe, pour exploiter ses qualités de finisseur. "Il a également une belle qualité de frappe, des arguments techniques, et un bon sens du placement".

Comparé à Benzema

Lors de sa deuxième saison professionnelle, en 2009-2010, Wahbi Kahzri évoluait en Ligue 2 sous les couleurs du SC Bastia. Durant cette saison, il disputera 31 matchs et marquera à deux reprises. Une première saison complète qui fera forte impression à son coach Faruk Hadzibegic. Interrogé sur son joueur, l’entraineur bosniaque n’est pas avare d’éloges : "Je l’utilisais comme attaquant, dans l’axe. Il sent le jeu, il a une bonne technique". Des qualités qui lui font penser à un grand attaquant français… "Oui, en effet, Whabi me fait penser à Karim Benzema". Outre cette comparaison, Hadzibegic lui promettait à l’époque un grand avenir : "Je pense qu’il peut jouer dans un plus grand club que Rennes. En fait, cela dépend de lui…" (Jeuneafrique)

Leonard Mechain et Teo Greuzat